Il s'agit d'une dissertation philosophique structurée en 3 parties sur le sujet "Peut-on se connaître soi-même ?". Les notions principalement utilisées sont l'inconscient et la conscience.
[...] C'est une technique de libre association, c'est-à-dire qu'il faut parler librement sans le contrôle de la conscience et exposer ses rêves. L'inconscient apparait alors. Dans le cas où il n'apparaitrait pas, cela voudrait dire qu'il y a un « refoulement ». On préfère se cacher à soi-même ses pensées et ses désirs secrets. Donc pour atteindre l'inconscient il faut s'aider de la psychanalyse, parler librement de ses désirs sans intervention de la conscience ou du psychanalyste. Il faut aussi établir un résumé de ses rêves témoignant de notre inconscient. [...]
[...] Pour se connaitre on peut donc chercher à réaliser une introspection. L'idée d'introspection peut avoir lieu grâce à la méditation, à l'analyse (de ses pensées ou de ses sentiments), à l'écriture d'un journal intime. On a de ce fait des exemples d'œuvres ou de genres se basant sur la méthode de l'introspection dans la littérature. La technique du « flux de conscience » (XXème siècle) qui cherche à transmettre le point de vue cognitif d'un individu en donnant l'équivalent écrit du processus de la pensée et À la recherche du temps perdu (1913), un roman d'analyse de Proust, sont des exemples littéraires d'introspections. [...]
[...] On perçoit tout ce qui nous entoure. C'est « l'intentionnalité » de la conscience, c'est-à-dire que la conscience est ouverte sur le monde. De plus pour prendre conscience de soi-même il ne faut pas rester à l'intérieur de soi mais paradoxalement s'extérioriser. En effet la conscience de soi se développe à l'aide de l'introspection, « les mouvements, replis et penchants du cœur humain », selon Hegel philosophe allemand du XIXème siècle dans Esthétique. Ce mouvement correspond à l'objet l'extériorité qui enrichit l'intériorité. [...]
[...] L'existence vient de cette conscience qui est au cœur de ce que je suis. Le corps n'est au final qu'un réceptacle, une coquille vide, sans une conscience pour l'habitée. Elle est au centre de notre être. La pensée du sujet est donc stockée 1 dans la conscience mais une autre question subsiste par quel moyen peut-on atteindre cette compréhension de soi-même ? La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? La conscience est aussi cette capacité à faire un retour sur soi. [...]
[...] Cependant le sujet se connait-il entièrement ? N'y aurait-il pas une part de lui-même qui échappe à sa conscience ? 2 De manière générale on définit l'inconscient comme une partie dormante de notre conscience. Elle est à la base de nos envies. Elle agit sans notre consentement et elle exploite notre mémoire pour créer nos rêves. Dans le langage courant on donne plusieurs définitions Par exemple on dit être « inconscient » pour la perte momentanée de conscience ou lorsqu'on ne se rend pas compte d'un danger. [...]
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