Autre, conscience, illusion, connaissance de soi, étranger, autrui, Sartre, Freud
Autrui, c'est l'autre, une autre conscience, donc un autre sujet ou un autre moi. Connaître autrui relève donc d'entrer dans une autre conscience, qui nous offre la faculté de savoir ce qui se passe dans l'autre. Avoir une conscience, c'est également agir en connaissance de soi. La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même.
À première vue, dans la mesure où autrui serait notre semblable et où notre connaissance de soi serait infaillible, il serait évident de connaître autrui. De plus, la communication et la compréhension mutuelle nous confortent dans cette idée. Cependant, nous ne sommes jamais sûrs de comprendre et de bien analyser les réactions et comportements d'autrui. Il y aurait une part d'ombre chez l'autre, qui serait hors de notre portée.
Nous nous demanderons alors si nous pouvons connaître autrui, ou si bien au contraire, autrui nous reste étranger.
[...] Nous allons voir comment pouvons-nous connaître autrui ? Autrui est une autre conscience. En connaissant autrui, nous pouvons savoir quelles sont ses réactions, d'où proviennent-elles et la nature de ses agissements. C'est comprendre son fonctionnement. Savoir ainsi, pourquoi lorsque qu'un individu pleure nous arrivons instinctivement à la conclusion qu'il ressent de la tristesse. Mais comment être sûr d'avoir accès à la connaissance d'autrui ? Ces raisons nous permettront d'affirmer que nous pouvons connaître autrui. Tout d'abord, le corps nous montre autrui comme étant notre semblable. [...]
[...] Donc, nous participons tous à la construction des uns et des autres, et nous connaissons alors l'autre comme lui-même se connait. Ainsi, notre connaissance d'autrui passe par le langage corporel et verbal. La communication nous permet de saisir les idées et les sentiments que l'autre peut ressentir. Autrui participe à notre connaissance de soi comme nous participons à la sienne, ce qui montre que nous nous connaissons tous mutuellement. Cependant, comment peut-on avoir la certitude d'autrui est sincère envers nous ? [...]
[...] C'est en parti sur cet exemple que se base le psychanalyse Freud pour expliquer l'inconscient. Dans l'inconscient, se trouvent nos désirs refoulés et nos pulsions. Cependant ces idées ne parviennent pas à la conscience car le préconscient fait office de censure en filtrant nos pensées. Les pensées refoulées, en contradiction avec les normes communément acceptées, perturbent notre conscience. De ce fait, nous n'aurions pas la conscience absolue de soi car nous ne connaissons pas nos véritables pensées enfouies dans l'inconscient. [...]
[...] Vouloir connaître autrui serait une recherche vaine, sans réponse. Car il n'y a pas de réponse exacte, nous sommes voués à nous tromper. Donc, il faut accepter qu'autrui nous échappe et que nous n'avons la parfaite connaissance du fonctionnement humain. Nous l'aurons compris, nous pouvons connaître autrui de différentes manières notamment la communication et les échanges nous permettent de comprendre les sentiments et les idées de l'autre. Cependant, nous ne pouvons jamais totalement connaître autrui car celui-ci peut utiliser des stratagèmes tels que le mensonge pour nous tromper. [...]
[...] Nous pouvons le remarquer avec le sentiment d'anxiété, devant la salle d'un examen nous pouvons observer tout type de réactions : certains vont pleurer, d'autres trembler ou encore rire pour se détendre. Donc, chacun ressent les émotions à sa manière faisant de nous des êtes indépendants. Ainsi, nous ne pouvons connaître autrui car celui-ci ne se révèle jamais entièrement à nous. De plus, lorsque nous essayons d'analyser ses émotions, nous ne faisons que supposer ce qu'il ressent en se mettant à sa place. [...]
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