Pater familias, dominus, maitre de maison, esclave, famille, loi, autorité, pouvoir vertical, pouvoir horizontal, société égalitaire, égalité, Karl Marx, employeur, pouvoir de l'employeur, droit naturel, hiérarchie, relation hiérarchique, Jean-Jacques Rousseau, dirigeant, Platon, justice, Caligula, contrat, Etat
Le pater familias, aussi dit dominus, c'est-à-dire le maitre de maison romaine détenant la puissance paternelle, pouvait exercer cette puissance sur sa femme, ses enfants et ses esclaves dans le cadre de la loi. Il avait en effet ce pouvoir de vie ou de mort sur les habitants de sa maison, jusqu'à sa mort, et exerçait de fait un pouvoir vertical sur ceux-ci, auprès de qui il représentait l'autorité. Ce pouvoir de disposer d'autrui, presque comme des objets, résulte à la fois d'une loi posée par l'État, mais aussi d'une coutume, de fait antérieure à la loi : il est bien connu que, et ce même dans le monde animal à quelques exceptions près, le mâle alpha domine les individus constituant sa meute, troupeau, communauté pour les hommes. À l'échelle de la famille, cet exercice du droit, place de fait le pater familias au-dessus de tous, et peut agir de façon tout à fait arbitraire, c'est-à-dire selon sa volonté, et de fait sans le consentement de quiconque. En revanche, sorti du cadre familial, le pater familias redevient un citoyen romain égal à ses semblables, sur lesquels il ne peut exercer aucun droit, et avec qui il entretient de fait une relation horizontale qui peut être affectée par des faits tels que le statut social, la richesse, ou encore la place occupée dans la communauté.
[...] L'esclave de naissance est caractérisé par sa robustesse et son esprit fait d'impressions plutôt que de raison. Posé ainsi, il apparait normal à tous et plutôt avantageux d'être esclave ou maitre, selon les facultés acquises à la naissance : faire des travaux domestiques ou de la politique. L'esclavage apparait juste, et l'excellence constituant une vertu, il est alors juste que dans certains cas la réduction à l'état d'esclave résulte d'un rapport de force, que l'on peut mettre en lien avec le droit du plus fort, droit naturel qui crée des droits entre les individus selon leur force physique, c'est-à-dire la capacité d'une poignée à exercer un contrôle oppressant sur la majorité. [...]
[...] Peut-on avoir des droits sur quelqu'un ? Le pater familias, aussi dit dominus, c'est-à-dire le maitre de maison romaine détenant la puissance paternelle, pouvait exercer cette puissance sur sa femme, ses enfants et ses esclaves dans le cadre de la loi. Il avait en effet ce pouvoir de vie ou de mort sur les habitants de sa maison, jusqu'à sa mort, et exerçait de fait un pouvoir vertical sur ceux-ci, auprès de qui il représentait l'autorité. Ce pouvoir de disposer d'autrui, presque comme des objets, résulte à la fois d'une loi posée par l'État, mais aussi d'une coutume, de fait antérieur à la loi : il est bien connu que, et ce même dans le monde animal à quelques exceptions près, le mâle alpha domine les individus constituant sa meute, troupeau, communauté pour les hommes. [...]
[...] Cependant, l'esclavage et le droit sont contradictoires, puisqu'une convention légitime ne peut servir une seule partie et ne desservir que la seconde. Le contrat inclut un échange, et l'on ne peut s'y donner gratuitement, sans être fou. Il est possible de se mettre au service de quelqu'un pour payer des dettes par exemple, mais pas sans contrepartie. De la même façon, a-t-on le droit de choisir pour nos enfants leur condition ? Puis-je faire d'eux des esclaves parce que j'en suis moi-même un ? [...]
[...] Tout H né dans l'esclavage nait pour l'esclavage. S'il y a des esclaves par nature, c'est parce qu'il y a eu des esclaves contre nature : la force a fait les premiers, leur lâcheté les a perpétués. On ne nait donc pas pour être esclave, et Caligula affirme que l'espèce humaine n'est pas divisée en troupeaux d'esclaves gardés par des pâtres, et que les rois ne sont pas des dieux, et les hommes pas des bêtes. Les hommes naissent libres et égaux, et l'aliénation, c'est-à-dire la réduction volontaire à l'état d'esclave, n'est pas concevable pour un être sensé, et est de fait illégitime, et ne peut faire l'objet de l'exercice d'un droit. [...]
[...] On ne peut donc, en vertu de la nature de l'homme, exercer de droit sur quiconque de nos semblables à l'état de nature. Transition : Il apparait donc qu'il n'y a aucun droit acquis naturellement et qui ne profite qu'à certains individus en vertu de leur seule naissance, ou encore de la folie des autres. Les ''droits'' acquis à l'état de natures sont illusoires du fait qu'il semble idéaliste de vouloir pouvoir les faire respecter, que ce soit par la force, ou encore la superstition. [...]
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