vérité, cogito, Descartes, valeurs, vertu, morale humaine, réalité, Leibniz, idéal, Platon, mythe de la caverne, connaissance, représentation, éducation
Léon Tolstoï, romancier russe, a écrit "Il faut aimer la vérité plus que soi-même et les autres plus que la vérité". Ainsi, l'auteur s'intéresse à la place de la vérité dans une vie et dans la relation avec les autres. Selon lui, il faut aimer la vérité plus que soi-même, mais moins que les autres. En termes de priorités, de pyramide, on peut donc classer : d'abord, l'amour des autres, ensuite, l'amour de la vérité et, enfin, l'amour de soi. L'emplacement de la vérité évolue donc selon la comparaison qui est effectuée. Elle peut également évoluer avec le temps, de sorte qu'elle n'est pas toujours figée : c'est notamment ce qui rend la notion complexe.
[...] Que l'on éprouve pour la vérité un amour ou que l'on y voit ses inconvénients, ses méfaits, la vérité reste, un idéal moral et humain. III) La vérité, un idéal moral et humain L'amour de la vérité semble être un idéal à atteindre et ce, difficilement dans certains cas. Quoi qu'il en soit, il est important d'accepter la vérité et cela, même si elle peut être douloureuse. En effet, c'est à travers la vérité que l'être grandit dans la société. [...]
[...] Bien qu'un amour de la vérité soit possible, il implique la recherche constante de la connaissance et la quête de la réalité. II) La vérité inaccessible, brutale ou déplaisante Non, on ne peut pas toujours aimer la vérité. En effet, dans certains cas, la vérité peut être brutale, difficile à accepter et ce notamment lorsqu'elle amène à une remise en question de nos croyances ou de nos convictions profondes. C'est ainsi que certains préfèrent vivre dans l'ignorance au risque d'être confrontés à une vérité inconfortable. [...]
[...] Une fois dépassés les obstacles de la connaissance objective du monde (absence de méthode ou encore sensibilité), il est possible de construire des représentations cohérentes de ce que l'on veut décrire et en tester la cohérence avec les représentations acceptées tout comme la correspondance avec les phénomènes observés. Toutefois, il n'est pas possible d'établir notre découverte de la représentation parfaite c'est à dire de celle qui rend intégralement compte de la réalité. Faut-il alors appliquer le scepticisme, le fait de dire qu'il n'y a pas de vérité ? Cela n'est pas justifié dans la mesure où nous trouvons des explications au monde qui ne sont pas simples à réfuter. [...]
[...] Pour illustrer cet idéal, Platon utilise l'allégorie de la caverne : les hommes enfermés dans une caverne depuis leur naissance sont persuadés que les ombres qu'ils voient représentent la réalité. Lorsqu'un de ces hommes sort de cette caverne, il résiste dans un premier temps puis découvre enfin la réalité symbolisée par la lumière et par le soleil. Il est tellement heureux qu'il refuse de revenir à sa condition initiale. Il faut donc voir les choses avec l'?il de l'esprit. L'homme a fait confiance à ses apparences. Or, c'est la première source de l'erreur. Les apparences ne sont donc pas un moyen de connaître la vérité. [...]
[...] La question qui se pose en l'espèce est la suivante : Peut-on aimer la vérité ? Afin de répondre à cette question, il convient de s'intéresser dans un premier temps à la possibilité d'aimer la vérité avant de se pencher sur les difficultés liées à l'amour de la vérité (II). Enfin, le troisième temps de la dissertation sera consacré à l'amour de la vérité comme un idéal (III). Développement : Un amour de la vérité possible Oui, on peut aimer la vérité. [...]
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