Notion d'intention, Spinoza, volonté, passion, inconscient, Freud, Kant, morale humaine, éthique
Les auteurs classiques sont favorables à l'idée que nos actions s'alignent continuellement sur nos propres intentions, qu'elles appartiennent à notre conscient ou non. Pour commencer, l'intention peut être décrite au sens philosophique conservateur comme le fait de faire une action singulière en raison d'une volonté décidée, responsable et consciente. En parallèle, il serait antinomique selon eux de pouvoir agir au détriment de ses intentions, car cela reviendrait à dire que notre manière d'agir ne reflèterait pas notre volonté derrière, bien que nous n'en soyons pas forcément conscients. Ainsi, dans quelle mesure peut-on agir au détriment de ses propres intentions ?
[...] Toutefois, son abandon par Jason provoque en elle une réaction brutale et violente qui se retourne contre ses propres enfants, conséquence de sa colère. Dans son impulsivité et sa quête destructrice, elle met en sommeil son rôle de mère et agit sous le coup de ses émotions qui la dépassent. Incapable de lutter, victime de sa passion, la vengeance l'amène à s'oublier et à agir en dépit de ses propres intentions de manière contradictoire avec des conséquences irréparables. Dans sa lettre 58 à Schuller, Spinoza évoque la liberté humaine et appréhende de quelle manière les individus peuvent être amenés à négliger leur bien-être et leurs intérêts en se rendant esclaves de passions qui influencent leurs actions. [...]
[...] Kant admet la possibilité d'agir contre ses propres intentions si cela a un sens moralement acceptable en priorisant le devoir. Kant est un défenseur de la liberté morale et la grandeur de l'individu serait dans la poursuite des idéaux universels et rationnels du devoir au mépris des volontés intérieures parfois destructrices. Il faut souligner la relation entre la volonté consciente et le devoir moral, avec la prévention d'action parfois au détriment de ses propres intentions pour la vertu morale. La vision morale appréhende les actions sous un autre angle. [...]
[...] Peut-on agir contre ses propres intentions ? Les auteurs classiques sont favorables à l'idée que nos actions s'alignent continuellement sur nos propres intentions qu'elles appartiennent à notre conscient ou non. Pour commencer, l'intention peut être décrite au sens philosophique conservateur comme le fait de faire une action singulière en raison d'une volonté décidée, responsable et consciente. En parallèle, il serait antinomique selon eux de pouvoir agir au détriment de ses intentions, car cela reviendrait à dire que notre manière d'agir ne reflèterait pas notre volonté derrière, bien que nous n'en soyons pas forcément conscients. [...]
[...] Elle a rapidement conclu que c'est le fait de nos intentions, qui dictent nos comportements. Toutefois, il convient de voir que nous ne sommes pas toujours libres de nos actions et que ces dernières peuvent parfois s'exercer en dehors de nos propres intentions. Cette interprétation varie grandement en fonction de la manière dont on entend le sens des intentions et des raisons que l'on évalue comme à l'origine de nos actions. On voit bien que des intentions conscientes se cachent parfois derrière nos actions, mais que celles-ci sont articulées par un savant mélange entre des motivations internes et des forces externes qui modifient notre comportement. [...]
[...] Le psychanalyste évoque notamment dans ce texte la question des visions de l'enfance refoulées ou bien des impulsions qui vont au-delà de la raison. Il existerait également des impératifs sociaux et moraux qui nous contraignent à se conformer à un rôle prédéterminé, en accord avec les valeurs d'une société. Par conséquent, l'individu n'est parfois plus apte à agir selon ses propres intentions, de manière libre et raisonnée. III. La prise en compte du phénomène éthique : le sens des actions sous le prisme de la morale Kant réexamine l'action en vertu d'une intention morale. [...]
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