Renaissance, siècle des lumières, humanité, crime contre l'humanité, valeurs, normes de la société, Montesquieu, De l'esprit des lois, Phillipe Descola, Composition des Mondes, HLP Humanités Littérature Philosophie
La Renaissance et le siècle des Lumières sont des époques marquées par de nombreuses découvertes scientifiques qui remettent en cause les représentations et la vision qui était présente au sujet de l'univers. La place de l'homme en est modifiée et de nombreuses évolutions débutent, que ce soit dans la médecine ou encore dans la science. De nouveaux territoires sont découverts et de nombreux phénomènes remettent en cause les diverses croyances de l'époque. Ainsi, les sociétés commencent à se différencier et au fil du temps, des valeurs, croyances, et traditions différentes apparaissent, apportant ainsi une diversité des cultures. Une culture peut être définie comme un ensemble de caractéristiques propres à une société donnée que ce soient les pratiques, représentations, langues, religions, coutumes alimentaires ou vestimentaires, ou encore conceptions sociales et politiques. C'est ce qui permet de créer une humanité. Cette humanité désignerait en effet un groupe rassemblant des êtres humains ayant des caractéristiques communes. Ainsi, avec les acquis de la société, un comportement type est attendu et tout ce qui pourrait aller à l'encontre de celui-ci serait vu comme inhumain c'est-à-dire comme étant différent des valeurs fondamentales.
[...] Peut-on affirmer que certains comportements sont plus humains que d'autres ? La Renaissance et le Siècle des Lumières sont des époques marquées par de nombreuses découvertes scientifiques qui remettent en cause les représentations et la vision qui était présente au sujet de l'univers. La place de l'homme en est modifiée et de nombreuses évolutions débutent, que ce soit dans la médecine ou encore dans la science. De nouveaux territoires sont découverts et de nombreux phénomènes remettent en cause les diverses croyances de l'époque. [...]
[...] En conclusion, il est vrai que certains comportements, d'un point de vue moral, peuvent être qualifiés d'inhumain. En effet, que ce soit selon notre propre réflexion ou selon celle influencée par la société ou l'éducation reçue, la vision que l'on aura de ces comportements ne sera pas la même. Mais d'un point de vue étymologique et par définition, un comportement humain est celui d'un homme et ne peut donc être qualifié d'inhumain, et cela même s'il va à l'encontre de la morale. [...]
[...] Néanmoins, il est également possible de penser que c'est l'aspect biologique qui prédomine et par conséquent que tous les comportements sont humains. Peut-on affirmer que certains comportements sont plus humains que d'autres ? Dans un premier temps, nous verrons qu'en fonction du point de vue ou l'on se place, il est possible de le qualifier d'inhumain. Puis, nous étudierons le fait que le comportement d'un homme est un comportement humain et cela même s'il va à l'encontre des valeurs et normes de la société. [...]
[...] Enfin, il y'a également le point de vue de l'individu lui-même c'est-à dire sa faculté à réfléchir et à se forger une opinion propre sur les comportements qu'il peut observer. Néanmoins, malgré le point de vue que l'on peut avoir de ce comportement, il reste effectué par un humain et donc reste un comportement humain. Par définition, le comportement d'un homme est un comportement humain et cela même s'il va à l'encontre des valeurs et normes de la société. En effet, « Acte inhumain » = contradiction dans les termes. [...]
[...] De plus, le fait même d'affirmer que certains comportements sont plus humains que d'autres peut être considérée comme un exemple du fait que l'homme est inhumain par nature. En effet, cela signifie que l'on s'autorise à considérer qu'un comportement n'est pas humain c'est-à dire qu'il ne correspond pas à ce que l'on attend de lui alors même que comme dit précédemment, il existe différents points de vue en fonction des cultures par exemple, qui vont différer en fonction des sociétés, ce que l'on peut retrouver dans le texte de Montesquieu avec : « Et les lois politiques et civiles de chaque nation, ne doivent être que les cas particuliers ou s'applique cette raison humaine ». [...]
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