En certaines occasions, il convient de planifier ses divers engagements afin d'user de son temps efficacement, de mettre à profit chaque instant et de n'en perdre aucun. Suivant une logique de rentabilité maximum, « perdre son temps est-ce le perdre ? ». Mais cette logique est-elle sous faite ? L'irréversibilité du temps se confronte avec l'image que l'on en fait singulièrement. Le temps est universel car il est le même pour tous les Hommes. Et pourtant, chacun use de son temps, son propre temps. Ne rien faire de son temps, rien de profitable c'est-à-dire mal faire est-ce réellement perdre le temps ?
[...] Perdre son temps est-ce le perdre ? En certaines occasions, il convient de planifier ses divers engagements afin d'user de son temps efficacement, de mettre à profit chaque instant et de n'en perdre aucun. Suivant une logique de rentabilité maximum, perdre son temps est-ce le perdre ? Mais cette logique est-elle sous-faite ? L'irréversibilité du temps se confronte avec l'image que l'on en fait singulièrement. Le temps est universel, car il est le même pour tous les Hommes. Et pourtant, chacun use de son temps, son propre temps. [...]
[...] Il est honoré par des titres, un meilleur poste, un meilleur salaire et un regard plus admirateur. La société est satisfaite. Le temps libre n'est plus libre en lui-même puisqu'on ne jouit plus pleinement de la liberté de gaspiller son temps et d'avoir une activité inutile pour la société. Le temps est donc la forme de changement selon Héraclite. La perte de temps n'est donc évidente qu'à l'intérieur d'un système. Le temps, certes limité par les devoirs extérieurs n'est pas forcément perdu. [...]
[...] Si le temps se perd, cela reste relatif. Le temps, en somme est une denrée qui se vit à l'unité, chacun son temps, mais aussi au pluriel, tous sous le poids du temps. Perdre son temps en n'ayant rien fait ou tout mal fait (et cela vis avis de qui veut bien l'entendre ainsi) n'est pas perdre son temps dans l'absolu. Si certains ont été productifs et d'autres pas, ils ont perdu leur temps à eux, car ils ont une longueur de retard vis-à-vis de la mesure du profit. [...]
[...] Par contre, le temps (lui- même, l'unique et universel) reste inchangé. Il est relatif à l'espace, mais pas à l'Homme ni à son action. L'action ou l'inaction n'affecte en rien le temps. Et comme le rappelle enfin Marc Aurèle, le temps doit se vivre au présent afin qu'à la sensibilité de chacun ou à son entendement, il ne semble pas perdu. Car, il s'agit là d'une conception différenciable de la vérité. Par élargissement, nous, qui ne sommes pas maîtres de notre existence, possédons-nous la faculté de jugement suffisante pour être convaincus de l'exactitude de notre réflexion ? [...]
[...] L'espace est le temps sont donc indissociables à l'Homme et à son existence. En outre, on entend souvent dire que le temps c'est de l'argent ou encore désolé, je n'ai pas le temps Le temps est-il une valeur d'échange ? Tu n'as pas le temps de Et bien, tiens du mien pour tant d'argent ; je ne sais pas quoi faire de mes journées Le monde du travail est l'exemple le plus concret, celui qui impose la bonne gestion du temps. [...]
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