Sommaire
I) En quoi la perception peut apporter le savoir ?
A. L'expérience
B. L'expérience suffit-elle dans la quête du savoir ?
C. L'expérience seule ne permet pas d'obtenir une connaissance
II) Le savoir et l'entendement
A. Comment cet entendement arrive à s'exercer sans avoir auparavant été illustré ?
B. Comment l'expérience et le savoir sont complémentaires dans la recherche du savoir
Conclusion
[...] Cependant, devant la contingence et la singularité de ses jugements, nous ne pourrions conclure sur un savoir qui se veut universel. Alors, l'innéisme rationalisme cartésien nous avait paru fort intéressant car il établissait nécessairement des savoirs indubitables et universels. L'accès à cette connaissance étant impossible sans l'intervention de sensations, nous avons alors conclu sur la nécessité de l'utilisation de la raison et de l'expérience dans la recherche du savoir. Kant a ainsi permis de trouver une méthode qui se veut a priori mais également proche des sensations de l'homme. [...]
[...] Ainsi, il se montre très ouvert et accepte l'idée d'une complémentarité entre la raison et l'expérience sensible nécessaire pour mettre du contenu dans les idées. L'expérience sert donc à conjecturer ou à faire des hypothèses sur un principe qui va ensuite être démontré par l'entendement humain. Enfin, l'expérience sensible compléterait le savoir obtenu en vérifiant de manière expérimentale. Ainsi, cela permet de ne pas faire d'erreurs de raisonnement comme a pu le faire Descartes qui a soutenu une thèse fausse alors que l'expérience montrait le contraire. [...]
[...] L'expérience suffit-elle dans la quête du savoir ? Cependant, pour arriver à une connaissance plus profonde, l'expérience suffit-elle dans la quête du savoir ? En effet, comment l'expérience peut- elle établir des rapports de cause à effet si celle-ci ne s'appuie que sur des suites d'évènements sans rapport logique. Par exemple, le fait de voir une personne passée tous les jours devant sa maison ne suffit pas à dire de façon nécessaire qu'elle repassera le lendemain. On ne peut établir de rapports de cause à effets entre ce qu'on voit et ce qu'il va se passer. [...]
[...] Toutes perceptions permettent alors d'acquérir un savoir sur un objet à travers ce qu'il reflète. La thèse empiriste soutient cette idée d'expérience utile et va même plus loin dans ce raisonnement. Selon les empiristes, toute la connaissance vient en premier lieu de l'expérience, c'est-à-dire que toute connaissance doit avoir été expérimenté pour être considéré comme un savoir. Ainsi de nombreux philosophes comme Locke, Hume, Berkeley ont été des empiristes convaincus. Ce dernier s'attacha à dire que le fait de percevoir un objet par exemple implique que cet objet existe. [...]
[...] Comment cet entendement arrive à s'exercer sans avoir auparavant été illustré ? En effet, si toute la connaissance procédait uniquement par expérience, il n'y aurait pas de science possible (vu précédemment). Le savoir viendrait alors de connaissances innées de l'homme dû à son Entendement seul. C'est ainsi que Descartes proposa ce principe de l'innéisme. Les idées innées selon lui sont connues uniquement par intuition intellectuelle, ou connaissance directe d'un objet sans passer par les étapes d'un raisonnement ou d'une déduction. [...]
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