Le problème de la perception a toujours hanté la tradition philosophique car il pose une question fondamentale : quel est le rapport entre l'homme et le monde, comment est possible un rapport sensible aux choses ? Plus précisément, la question s'est posée de savoir d'où vient l'erreur dans la perception sensible. Dans ce texte, Alain s'efforce précisément d'analyser le processus de perception, et de découvrir comment naît l'erreur dans la perception. Il met en évidence le rôle essentiel que joue l'anticipation : elle constitue un processus qui dépasse l'actualité de la sensation, va au-delà du présent, et fonde la possibilité de l'erreur. Comment se compose la perception ? Quel rôle y joue l'anticipation ? La sensation ? Telles sont les questions auxquelles nous allons nous efforcer de répondre, en étudiant le texte d'Alain (...)
[...] le choc d'une pierre Il définit ainsi les rapports entre perception et mouvement, et assigne une finalité à la perception. Comment procède-t-il ? A. Perception et mouvement La première affirmation La perception est exactement . leurs effets d'Alain peut sembler paradoxale. En effet, nous avons l'habitude d'associer la perception à l'appréhension d'un objet. La perception ne concernerait pas le mouvement, mais se rapporterait simplement au contact avec une chose extérieure. Or Alain nous dit l'inverse : la perception est toute entière tournée vers le mouvement futur, c'est-à-dire vers l'action. [...]
[...] Celui qui perçoit bien sait d'avance ce qu'il a à faire. Le chasseur perçoit bien s'il sait retrouver ses chiens qu'il entend, il perçoit bien s'il sait atteindre la perdrix qui s'envole. L'enfant perçoit mal lorsqu'il veut saisir la lune entre ses mains et ainsi du reste. Donc ce qu'il y a de vrai ou de douteux, ou de faux dans la perception, c'est cette évaluation, si sensible surtout à la vue dans la perspective et le relief, mais sensible aussi pour l'ouïe et l'odorat, et même sans doute pour un toucher exercé, quand les mains d'un aveugle palpent. [...]
[...] Qu'est-ce qu'une perception vraie ? Il procède en deux temps. Tout d'abord, il tente d'établir la nature de la perception vraie Bien percevoir . et ainsi du reste Puis il détermine l'origine de l'erreur dans la perception Donc ce qu'il y a . aveugle palpent A. La vraie perception Qu'est-ce qu'une perception vraie ? Comment se définit l'acte de bien percevoir ? Alain donne une réponse conforme aux principes qu'il a posés plus haut : la véracité de la perception réside dans l'adéquation entre l'anticipation et sa réalisation. [...]
[...] L'action est motivée par une sensation. Ce faisant, Alain établit la nature de l'anticipation : elle est aussi une sensation imaginée, prévoyant la nature de la sensation future. Les exemples sont explicites : l'anticipation comme motif du mouvement est l'image d'une satisfaction future, donc d'une sensation future Le vrai et le faux dans la perception Dans un deuxième moment de son texte Bien percevoir . aveugle palpent Alain tente de répondre à la question : qu'est-ce que bien percevoir ? [...]
[...] Introduction Le problème de la perception a toujours hanté la tradition philosophique car il pose une question fondamentale : quel est le rapport entre l'homme et le monde, comment est possible un rapport sensible aux choses ? Plus précisément, la question s'est posée de savoir d'où vient l'erreur dans la perception sensible. Dans ce texte, Alain s'efforce précisément d'analyser le processus de perception, et de découvrir comment naît l'erreur dans la perception. Il met en évidence le rôle essentiel que joue l'anticipation : elle constitue un processus qui dépasse l'actualité de la sensation, va au- delà du présent, et fonde la possibilité de l'erreur. Comment se compose la perception ? Quel rôle y joue l'anticipation ? [...]
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