Pour bien penser faut-il ne rien aimer, Phèdre, Racine, Hippolyte, moralité, passions humaines, pensée rationnelle, affection désirs, sentiments amoureux, pensée rigoureuse, Saint-Augustin, Platon, influences sur la pensée, Voltaire
La pensée est au centre de notre société, nous pensons constamment et c'est ce qui fait de nous des êtres humains à part entière. Il arrive parfois que cette pensée soit obstruée, et vient à l'encontre de certains sentiments forts comme la passion ou l'amour. Nous nous demanderons ainsi si pour bien penser, il est nécessaire de ne rien aimer. Dans Phèdre de Racine, Phèdre alors veuve est en proie à un amour fou envers Hippolyte, ce qui la mènera à perdre la raison et ainsi au suicide. Ce paradoxe illustre bien que le feu de l'amour peut venir à l'encontre de la pensée rationnelle et rigoureuse faisant appel à la raison et non aux diverses passions. Le "bien penser" évoquée dans le sujet illustre ainsi une pensée que l'on peut éventuellement considérée rationnelle, ce serait de ce fait le fait de réfléchir sans parti pris avec à la fois sagesse, intelligence et neutralité.
[...] Voltaire déclarait dans Dictionnaire philosophique, « la religion, loin d'être pour elles un aliment salutaire, se tourne en poison dans les cerveaux infectés. » Cette citation illustre parfaitement le fait que la religion peut dans certains cas et était considérée de telle durant le siècle des Lumières comme un obstacle au fait de bien penser, le terme « infecté » est ici révélateur de la pensée critique de Voltaire. La religion oriente les esprits. Le désenchantement de Voltaire quant à la religion modifie sa réflexion sur cette dernière. [...]
[...] De ce fait, nos pensées doivent se développer en symbiose avec nos sentiments. En effet de nombreuses personnes ont vu leurs rêves se réaliser suite à leurs aspirations. Par exemple, Rosa Parks activiste dans la lutte contre la ségrégation raciale des noires en Amérique a vu suite à ses nombreux efforts ainsi que dans son amour de faire évoluer la condition des noires d'Amérique un changement drastique instauré dans la Constitution américaine prônant l'égalité pour tous. Suite à ses accomplissements, elle a reçu de nombreuses distinctions dans la catégorie de la paix. [...]
[...] Dans certains cas, l » adoration peut être telle que notre pensée devient synonyme d'aveuglement Nous sommes alors au sein d'une secte. Ce mot vient du latin « secare » signifiant couper, le détachement est tel que l'on n'est complètement coupé du monde, et notre manière de penser est orientée par les idéaux que ce culte prône. On pourrait ainsi parler dans une moindre mesure de fanatisme religieux, qui peut parfois pousser les membres d'un groupe à commettre des actes atroces. Par exemple, le groupe religieux fanatique nommée les davidiens ou « Branch Davidiens » en anglais est malheureusement connu pour son incident durant le siège de Waco lors des années 93 où de très nombreuses personnes ont perdu la vie y compris des agents fédéraux suite à un terrible incendie ainsi qu'à des échanges de tirs. [...]
[...] Cette vision des choses nous révèle qu'il ne faut pas voir l'amour comme quelque chose de pessimisme qui obstruerait notre façon de penser, mais au contraire nous invite à considérer ce sentiment différemment. Étant donné que le fait d'être complètement apathique paraît être une tâche difficile, nous nous demanderons s'il est possible de bien penser en aimant énormément. II. Des passions nécessaires pour bien penser Dans un second temps, on pourrait éventuellement défendre l'idée que pour bien penser il faut beaucoup aimer. En effet, on constate quotidiennement qu'une idée est bel et bien plus riche qu'elle est nourrie par nos propres sentiments. [...]
[...] En effet ces hormones agissent de façon directe sur le système de récompense en nous procurant une sensation de plaisir et en mettant de côté le reste qui peut être parfois plus morose. On pourrait donc résumer ceci au fait qu'en n'aimant rien on ne peut être aveugle, ainsi notre capacité à bien penser ne peut être altérée. Finalement nous pourrions nous poser la question quant à la vraisemblance et à la possibilité pour nous êtres humains de ne rien aimer. [...]
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