Penser, dire non, La caverne, Platon, Le roseau, Pascal, expression du besoin, pensée construite, pensée vraie, écriture philosophique, scepticisme
Penser, de manière générale, est l'action la plus naturelle chez l'homme. Respirer l'est tout autant, mais la capacité de penser est une action distinctive entre l'homme et les animaux, contrairement à respirer qui consiste simplement à témoigner de la vie.
Dès lors que la pensée naît de l'acte de penser, tout un immense monde immatériel est à la portée de l'homme, pour peu qu'il en réalise la puissance.
Mais, « penser, est-ce dire non ? », l'esprit doit-il forcément passer par le refus pour accéder à l'adhésion ? Si nous affirmons cela, penser ne serait-ce qu'une mécanique à créer du refus ? Ou au contraire, penser émanerait du positivisme. Les pensées orales ou écrites traduisent l'état de pensée d'un être humain pouvant s'accompagner de distorsion. Ainsi, la pensée, subjective ou objective, nous amène à composer avec nos capacités intellectuelles.
[...] D'ailleurs, Pascal énonce bien ce principe dans l'image du roseau pensant : L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant . Nous pouvons entendre par là que nous sommes des êtres existants dans un monde infini, mais c'est justement parce que ce monde est infini que nous ne sommes que néant. Cependant, nous restons tout de même des êtres dignes d'exister tant que nous sommes en capacité de développer des pensées, contrairement à l'image du roseau lambda qui n'a pas cette aptitude-là. Mais en pensant, ne détruirions-nous pas notre existence ? [...]
[...] Chaque être créerait et transmettrait donc une dimension de la vérité qui lui est propre, nommée réalité. Or une vérité partielle, soit la réalité, n'est qu'une illusion de la vérité globale si on considère cette partie de vérité comme la vérité tout entière. Réalité et vérité Penser pareil ou penser juste ? Toujours dans son but d'atteindre la vérité, l'homme, en pensant, va forcément chercher la contradiction. Dire non, c'est dire oui à la vérité, c'est en tout cas ce qu'affirme Nietzsche : L'esprit doit passer par l'acceptation et le refus pour accéder à l'adhésion . [...]
[...] Penser, est-ce dire non ? Penser, de manière générale, est l'action la plus naturelle chez l'homme. Respirer l'est tout autant, mais la capacité de penser est une action distinctive entre l'homme et les animaux, contrairement à respirer qui consiste simplement à témoigner de la vie. Dès lors que la pensée naît de l'acte de penser, tout un immense monde immatériel est à la portée de l'homme, pour peu qu'il en réalise la puissance. Mais, penser, est-ce dire non ? , l'esprit doit-il forcément passer par le refus pour accéder à l'adhésion ? [...]
[...] Mais, le scepticisme a toujours existé, c'est seulement qu'un grand mouvement sceptique est apparu suite à un enfermement de plusieurs siècles de l'esprit humain, ainsi mentionne-t-on principalement cette période très caractéristique. L'esprit sceptique, nous l'avons tous, il est cependant plus ou moins développé selon nos expériences et notre génétique. Et, l'exercice d'un tel esprit sur une injustice complètement absurde telle que la dépendance des femmes à leur mari durant les siècles précédents a permis ce qu'on appelle aujourd'hui l'émancipation féminine. Une réelle volonté d'indépendance est ce qui qualifie le mieux l'esprit sceptique. Conclusion Finalement, lorsque nous pensons, pouvons-nous être considérés comme négativistes ? [...]
[...] Ainsi, sur certaines pensées communes entre des hommes, il est possible que le débat d'idées entre eux n'existe pas, car ils pensent pareillement. Donc, pas de réfutation. Mais est-ce pour autant qu'ils pensent juste ? Seule la dialectique leur permettrait d'éclaircir cette réflexion. Partant du principe que chaque homme possède des pensées distinctes, l'échange des idées entre eux reviendrait à un amoncèlement de réfutations des pensées des uns envers les pensées des autres et inversement. La négation et le scepticisme La négation semble être au cœur de l'interaction des pensées des êtres humains, entraînant ainsi un véritable dialogue de sourds ? [...]
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