René Descartes est un philosophe français ayant écrit au XVII-ème siècle. Sa pensée a influencé durablement la philosophie mais aussi le mode de réflexion français.
Tout d'abord, revenons sur l'origine de la pensée de
[...] Pour bien mener mon esprit dans les sciences je ne peux procéder que si je n'ai que des idées claires et distinctes. Je saurai aussi qu'en utilisant ma raison j'aurai une certitude valable. J'ai d'abord eu une image qui s'est avérée confuse, je me suis abstenu de juger trop vite c'est-à-dire que j'ai suspendu mon jugement : c'est un choix que j'ai fait, le choix de ne pas être indifférent à toutes les possibilités qui m'étaient offertes. Lorsque je suspends mon jugement, que j'utilise mon libre arbitre, je fais preuve du plus haut degré possible de liberté. [...]
[...] C'est une figure de style qui signifie l'excès. excès même est une épreuve : celle que la pensée va en premier lieu imposer à la sensation. " Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; je me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; je pense avoir aucun sens ; je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement, et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit ; qu'est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? [...]
[...] Je requalifie ainsi l'idée de Dieu et par là même les idées innées de type mathématique. Mes idées peuvent être répertoriées en trois classes : Les idées innées, la marque du Créateur sur sa Création, celles mises en moi au départ avant l'expérience (la notion d'étendue par exemple en fait partie la hauteur, la profondeur, ces idées avec lesquelles je suis né. ) Les idées adventices qui sont celles qui me viennent des sens. Les idées factices (idées que crée mon imagination). [...]
[...] Le Cogito Descartes continue à raisonner ainsi : Si je ne peux être sûr de rien, si mes sens me trahissent, si mes idées de raison sont, elles aussi, erronées à cause de mon créateur qui serait un " malin génie " évertuant à toujours me trahir, de quoi puis-je finalement être sûr ? Que reste-il donc ? Il y a cependant quelque chose qui échappe à ce jeu d'élimination : je suis certain que j'existe dans la mesure où je pense. C'est le célèbre COGITO cartésien, " cogito ergo sum le " je pense donc je suis. [...]
[...] Descartes poursuit : Si je remets tout en doute je me heurte à un problème méthodologique, car comment douter d'idées internes à mon esprit ? Ces idées que je n'ai jamais questionnées et qui me semblaient définitivement acquises. - Deux plus deux ne feraient-ils pas quatre, quoi qu'il arrive ? Ne perdons pas de vue le fait que c'est avant tout un élément de recherche ; une hypothèse. Il me faut tout remettre en question pour pouvoir finalement ne dégager que ce dont je vais pouvoir être sûr. [...]
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