Il faut une matière première pour faire. Pour Aristote, la matière suit le principe des accidents, c'est une qualité (la matière) qui n'affecte pas l'essence de la chose. La matière est informe en son essence, elle appelle sa formation. (Aristote s'intéresse beaucoup aux monstres, l'informe, le mal formé.) Pour lui la mort est la disparition de la forme et la vie est la mise en forme de la matière. La matière c'est ce qui est susceptible de recevoir une forme (une forme potentiellement en puissance). Pour lui certaines matières sont adéquates à certaines formes (exemple on ne fait pas une scie en laine) (...)
[...] La nature ne fais rien en vain : il n'y a ni trop ni trop peu. La production artisanale va spécialiser les savoirs. L'artiste pourra alors se réduire à l'invention de formes. CONCLUSION : La techné imite le principe de production de la nature. La poétique devient analogue à la nature, l'œuvre n'est pas le produit du hasard mais par la maitrise de la production. L'objet de l'imitation artistique n'est pas la forme du model naturel mais plutôt la force et le travail du processus créateur. [...]
[...] La cosmologie La cosmologie est la représentation du monde d'Aristote. Le monde est hiérarchisé par différentes lois en fonction de la place que l'on a dans l'espace. Dans la sphère céleste rien ne naît ni ne péri C'est dans le monde sub‐lunaire (la physis) que se situe la condition humaine où tous doit naître et périr. La périphérie du monde et parfaite et le centre (Terre) est le plus imparfait mais c'est le principe d'imitation qui détermine l'univers. La nature est le lieu du plus grand désordre, où va se jouer le destin éthique et politique L'intervention de l'Homme (de la poétique) L'homme, car doué du langage introduit un facteur supplémentaire de trouble. [...]
[...] La matière est informe en son essence, elle appelle sa formation. (Aristote s'intéresse beaucoup aux monstres, l'informe, le mal formé.) Pour lui la mort est la disparition de la forme et la vie est la mise en forme de la matière. La matière c'est ce qui est susceptible de recevoir une forme (une forme potentiellement en puissance). Pour lui certaines matières sont adéquates à certaines formes (exemple on ne fait pas une scie en laine). Remarque 1 : le statut de la représentation de l'image qui veut pérenniser l'évanescence. [...]
[...] Le christianisme aurait mis fin à la tragédie païenne. La tragédie est la représentation d'un acte valeureux La tragédie inspire la crainte et la pitié, et la tragédie réalise la purification de ces passions La définition d'Aristote est dépourvue de toute pensée morale. Aristote va donner de la grandeur aux héros tragiques, car ils assument leurs actes même s'ils font du mal qui n'est pas voulu. Mais Aristote n'approuve pas le lynchage d'un bouc‐émissaire Digne et noble L'Homme agit parce qu'il peut intervenir par l'art dans la nature. [...]
[...] ARISTOTE ET L'ESTHETIQUE Aristote est le penseur de la catharsis. Il est complètement opposé au monde des Idées indépendantes de Platon, auquel il succède. Il ne reste plus d'écrit sur l'art sauf La Poétique où l'on n'y découvre que les arts qui découlent du langage. Ses grands concepts sont : la théorie du Mimesis la théorie de la catharsis la théorie des émotions la théorie de l'émotion de l'artiste et du spectateur l'ébauche de la théorie de l'imagination I. Principe d'avenue à l'être de la production Les deux grands textes d'Aristote sont : La Physique et La Poétique. [...]
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