Est-ce que le « moi » est vraiment le maître dans sa propre maison ou est-ce que ma pensée peuvent subir l'influence de forces extérieures ? Si certaines pensées du « moi » ne peuvent être expliquées et comprises, est-ce que cela n'implique pas l'existence d'un « ça », d'une force qui influence ma pensée consciente ?
[...] Puis nous verrons que parfois nous pouvons avoir l'illusion d'une pensée consciente alors que la cause de cette pensée n'est pas le « moi ». Enfin, nous verrons que l'Inconscient est une force qui influence la pensée du « moi ». Selon Descartes, la pensée est attachée au « moi », c'est l'attribut qui caractérise le moi. Descartes cherche une vérité indubitable qu'il pourrait énoncer à propos du « moi » (Seconde Méditation Métaphysique, Descartes). Il cherche à définir le « moi ». [...]
[...] L'hypothèse de l'inconscient permet d'expliquer certaines pensées. Freud affirme la présence d'un « ça », d'un inconscient. C'est la partie obscure de et inaccessible notre personnalité. Ce que nous pouvons dire du « ça », c'est seulement qu'il n'est pas le « moi », il n'est pas la pensée consciente. Freud pense que le « moi » est le « fidèle serviteur » du « ça » (Nouvelles conférences de psychanalyse (1932), Gallimard, 1936.) Le « moi » essaye d'obéir au « ça ». [...]
[...] Ainsi, la pensée permet de fonder l'identité de l'individu, au sens où je sais que je pense, et donc je sais que j'existe puisque je ne peux pas douter de cette pensée. « Je suis », « j'existe », cette proposition est vraie, mais pour combien de temps ? Autant de temps que « je pense ». Le cogito cartésien correspond donc à une succession d'étapes, de réfutation par le doute, pour montrer que « je pense donc je suis ». [...]
[...] C'est donc bien le « moi » qui pense mais cette pensée subit l'influence de forces extérieures. La pensée du « moi » est notamment influencée par les désirs et appétits du corps. Plus que ça, il semble que nous ne parvenions pas à donner d'explication à certaines de nos pensées et que certaines de nos pensées ne peuvent être expliquées sans l'hypothèse d'un « ça ». Freud est le premier à théoriser l'inconscient. Freud montre que la pensée du « moi » n'est pas toujours consciente, mais qu'elle peut également être inconsciente. [...]
[...] Cependant, il y a des preuves qu'il se passe dans la vie psychique de l'homme bien plus de choses que ce que l'homme croit savoir par la conscience. Pour conclure, nous pouvons dire que si la pensée est attachée au sujet pensant, ce n'est pas seulement le « moi » qui pense mais également le « ça ». La pensée n'est pas que consciente mais également inconsciente. Il y a une part de « moi » qui m'échappe et à laquelle je n'ai pas accès. [...]
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