Depuis 2005, le péage urbain, défini comme « une forme quelconque de paiement imposée aux automobilistes pour pouvoir circuler en certains endroits des zones urbaines », est installé à Londres. La capitale n'est pas à l'origine de ce mouvement puisqu'elle n'est pas la première ville à mettre en place un péage urbain cependant elle est la plus grande à ce jour. Dans une première partie, nous verrons en quoi cette solution comporte de réels avantages puis nous apporterons quelques nuances et points d'ombre à ce jugement. Enfin, nous montrerons que d'autres solutions et alternatives existent afin de réguler le trafic routier ou de diminuer la pollution au sein d'une ville. Est-ce que le péage urbain est-il si vertueux ?
Tout d'abord, des premiers effets positifs sont à noter. En effet le trafic global a connu une baisse d'environ 27% depuis la mise en place de ce système dans Londres, en d'autres termes 80 000 voitures de moins circulent par jour (...)
[...] Tout d'abord, pour en rester avec Londres, le maire a proposé de moduler le péage urbain en fonction des émissions de carbone des automobiles. Cette hiérarchie au sein du parc automobile devrait permettre une amélioration du système et d'un point de vue sociale, cela pourrait rééquilibrer les choses puisque l'on sait que les populations moyennes ne possèdent pas les voitures les plus puissantes et donc les plus polluantes. Aussi, cette mue verte pourrait s'effectuer dans tous les types de transports, du bus au train en passant par le métro. [...]
[...] De plus, une politique efficace n'est guère envisageable si elle n'est pas nationale car il est impossible que chaque ville adopte sa propre politique sans s'occuper auparavant de celle qui entre en vigueur chez son voisin. Cependant, les nouvelles technologies et tous les mouvements verts sont des preuves qu'un changement est possible et que le péage urbain est, on l'espère, une première étape riche en enseignements qui permettra par le futur de trouver la solution verte où embouteillages, pollution et discrimination ne seront plus que de mauvais souvenirs. [...]
[...] En effet le trafic global a connu une baisse d'environ 27% depuis la mise en place de ce système dans Londres, en d'autres termes voitures de moins circulent par jour. Aussi, les émissions de Carbone sont moins importantes qu'avant dans le centre-ville même si ce chiffre est à nuancer du fait de l'évolution des moteurs. On peut donc percevoir cette nouvelle législation comme une avancée positive pour la ville : le même nombre de personnes circulent dans la métropole londonienne mais ce avec moins de carburant, moins de pollution, moins de moyens de transports et de ce fait, plus rapidement. [...]
[...] BAYARD Gauthier 1A - Groupe C1 EU Workshops 29/10/2010 London congestion charge zone urban toll The best solution for traffic-jams? Which alternatives? Depuis 2005, le péage urbain, défini comme une forme quelconque de paiement imposée aux automobilistes pour pouvoir circuler en certains endroits des zones urbaines est installé à Londres. La capitale n'est pas à l'origine de ce mouvement puisqu'elle n'est pas la première ville à mettre en place un péage urbain cependant elle est la plus grande à ce jour. [...]
[...] Le péage urbain n'entraine pas de disparités de revenus mais les rend plus visibles et plus sensibles. Ce système, bien que basé sur la même logique que des systèmes plus anciens, est nouveau puisqu'il n'a jamais été expérimenté à une telle échelle. Nous pouvons donc dire que cette avancée représente un danger, d'une part pour toutes les raisons que nous venons de citer et d'autre part car la ville de Londres est une des villes où les flux de circulations sont les plus importants et où, par conséquents, les effets de cette politique se feraient ressentir bien plus fortement que dans des villes de moindre importance. [...]
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