Lorsqu'il naît, le premier sentiment ressenti par un enfant est la passion, qu'il voue à sa mère. La mère est alors là pour le nourrir, s'occuper de lui, le bercer... c'est un état fusionnel entre l'enfant et la mère. Cependant, l'enfant se rend rapidement compte que sa mère ne fait pas partie intégrante de lui, et n'est pas toujours présente. Ainsi, après la passion naît la douleur. L'enfant va donc grandir, en cherchant à retrouver cet état de satisfaction, dans lequel il vivait à la naissance, faisant naître en lui des désirs mais aussi des déceptions (...)
[...] Et c'est la recherche des objets de ses passions qui font vivre l'homme. La quête de ses passions amène l'homme à se découvrir, à se chercher, à se connaître. Car pour prétendre chercher efficacement quelque chose, il faut pouvoir connaître ce que l'on cherche. Cela revient à prendre conscience de ses passions, voire d'en chercher l'origine pour mieux les comprendre, et ainsi, apprendre à mieux se connaître. Pour les existentialistes, la passion est donc un sentiment honorable et bénéfique pour l'homme, car il lui apporte des révélations nécessaires à son évolution. [...]
[...] Sujet : L'homme se reconnaît-il dans ses passions ou dans leur maîtrise ? Lorsqu'il naît, le premier sentiment ressentit par un enfant est la passion, qu'il voue à sa mère. La mère est alors là pour le nourrir, s'occuper de lui, le bercer c'est un état fusionnel entre l'enfant et la mère. Cependant, l'enfant se rend rapidement compte que sa mère ne fait pas partie intégrante de lui, et n'est pas toujours présente. Ainsi, après la passion naît la douleur. [...]
[...] Il va ainsi rapidement s'ennuyer, car une fois le tour de l'île effectué, il n'a plus rien à faire à part satisfaire ses besoins naturels. S'il ne trouve pas d'occupation, il peut sombrer dans la folie en s'inventant un partenaire, des ennemis qui le pourchassent (par exemple Robinson Crusoé). Ainsi, l'homme est souvent terrorisé par l'ennui, c'est à dire l'inactivité. Certains individus planifient systématiquement leurs journées, et comblent chaque trou par une activité quelconque. Or, chercher l'accomplissement de ses passions est une manière de s'occuper car cela prend beaucoup de temps. [...]
[...] L'homme se reconnaît donc naturellement dans ses passions, mais la société et la recherche du plaisir sans douleur ont amenés l'homme à vouloir maîtriser ses désirs. Mais le peut-il vraiment ? En effet refouler ses passions c'est aller contre se idées les plus profondes, contre soi même ; c'est essayer de contenir en soi un sentiment qui ne peut l'être. Une passion refoulée finira donc par ressurgir sous une autre forme. Si prend l'exemple de l'église chrétienne qui interdit la sexualité des prêtres, on constate que certains vont alors être animés de désirs totalement immoraux comme la pédophilie. [...]
[...] Or, il pense que les passions sont de l'ordre du corps. Il y a donc une incompatibilité avec sa philosophie et il condamne les passions. Quant aux Stoïciens, ils prônent la recherche du plaisir, par autosatisfaction. Or, la passion entraîne un attachement à un objet qui n'appartient pas à l'homme, qui n'est pas en lui. Cet objet est donc indépendant, et il y a alors un risque que l'objet échappe à l'homme, ce qui implique alors de la souffrance. La passion est donc également condamnée par les Stoïciens. [...]
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