Le passé est une partie intégrante de notre être, il nous compose et nous définit. Il est également indispensable pour nous former et nous guider, car c'est en faisant retour sur nous-mêmes que nous pouvons avancer. Ses répercussions sur notre présent et notre avenir sont alors très importantes et intimement liées à ce que nous devenons comme sujet. On ne peut donc faire abstraction de notre passé, car il est primordial à notre existence. Sartre montre alors dans cet extrait que l'Homme est le seul maître de son passé à travers son présent. Et que de ses actes présents il détermine clairement son passé, lui seul peut alors lui donner un sens en agissant. Nous pouvons alors nous demander comment l'Homme parvient-il à donner un sens à son passé ? Est-ce que le passé intervient dans ses actes futurs ? Est-il le seul à contrôler réellement son passé ? Et peut-il avoir une influence sur la totalité de celui-ci ? (...)
[...] Ainsi, le passé d'un sujet se forme obligatoirement avec et grâce à autrui. Il intervient donc dans la prise de conscience du passé de chacun. Egalement le temps est un enjeu important, il permet à l'individu de prendre du recul sur lui-même et donc sur son passé et d'en réaliser alors l'importance ou non. Le temps intervient donc aussi dans le passé de chaque Homme, puisqu'il va laisser une durée relativement grande entre le passé, finit et le futur proche, prêt à être réalisé. [...]
[...] En effet, lors de chaque acte ou événement, le sujet est face à ses états d'âme et ne peut pas ne pas en tenir compte. Ainsi, le sujet pour décider du sens de son passé doit faire face à lui-même mais aussi à autrui ainsi qu'au temps. Il n'est donc finalement pas le seul maître de son passé, bien que celui-ci lui appartienne personnellement. Commentaire Insistez sur l'originalité de la perception/thèse de Sartre Commentaire On a tendance à penser naïvement que le passé détermine le présent. [...]
[...] Ensuite, l'auteur utilise une nouvelle question rhétorique portant sur ce que peut apporter un séjour en prison après un vol (l.16), et se demandant alors qui déciderait de son utilité ou son inutilité. La réponse est une fois encore la même, c'est le sujet qui prendra conscience de son passé ; si après ce séjour il devient juste et raisonnable alors il aura été utile, s'il n'a aucun effet sur la personne il aura été inutile pour lui. Et c'est sous cette perspective que le passé prendra sens. [...]
[...] L'adjectif fondamental renforce alors cet aspect du moi qui décide montrant à quel point le sujet est suprême face à son passé. De plus, l'adverbe absolument (l.4) a aussi un caractère fort mettant le sujet au dessus de tout autre être, le mettant comme maître complet et total de son passé. Cette signification du passé prend alors sens avant tout pour le sujet : pour moi (l.5) et ensuite pour les autres (l.5). En effet, ce que les autres voient de notre passé, c'est nous, grâce à notre présent, notre état actuel de sujet, qui leur en donnons la signification. [...]
[...] Commentaire composé Le passé est une partie intégrante de notre être, il nous compose et nous définit. Il est également indispensable pour nous former et nous guider, car c'est en faisant retour sur nous-mêmes que nous pouvons avancer. Ses répercussions sur notre présent et notre avenir sont alors très importantes et intimement liées à ce que nous devenons comme sujet. On ne peut donc faire abstraction de notre passé, car il est primordial à notre existence. Sartre montre alors dans cet extrait que l'Homme est le seul maitre de son passé à travers son présent. [...]
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