Philosophie, culture, condition humaine, positivisme, structuralisme, déterminisme, culturalisme, valeurs humaines, symbolisation, anthropologie, créativité
La culture, pourrait-être définie comme étant ce que l'homme a appris. Elle donne des références aux hommes : des normes et des valeurs, et guide ainsi ses comportements. Bien plus, la culture est cet état, ce processus, la matière première qui va construire, déconstruire et reconstruire l'homme. D'un autre côté, la condition humaine, est ce qui fait de l'homme un homme. Mais il s'agit également de la vision qu'a l'homme de lui même, de son existence, de son rapport au monde.
Cela revient à se demander, dans la vie de l'humanité, qu'est ce qui appartient irréductiblement à l'homme ? Quelle est la nature humaine alors que l'homme n'est pas un être naturel? Quelle est l'essence de l'homme : est-ce un simple objet soumis à sa culture et à sa condition?
[...] Le postulat du culturalisme anthropologique : La condition de l'homme est de se changer, de se construire. Nous retrouvons là une idée de dynamisme. Dans cette condition, l'homme est l'artisan de lui-même et fait appel à sa créativité. L'homme est imbibé de sa culture, mais possède des variables d'ajustement, propre à son histoire. Sa culture fait partie de lui, mais n'est pas la seule composante de sa personnalité. Ce courant de pensée restaure la conscience de soi et la singularité de l'homme comme sujet, en démultipliant les facteurs constitutifs de l'identité de l'homme. [...]
[...] Et s'il est objet, c'est qu'il obéit à des lois qui sont le fondement de sa condition d'être humain. La condition humaine serait ce à quoi tout être humain répondrait mécaniquement, biologiquement, se fondant dans une université au détriment d'une culturalité. Ce serait ainsi une forme de nature humaine. Ainsi, aucun être humain n'échappe à sa condition, à la mort inhérente à la vie. Finalement la mort ne serait pas la condition de l'homme, mais la condition de la vie. [...]
[...] La condition humaine quant à elle, serait sa réalité inexorable[1] ce qui est prévu : je pense alors à la douleur (chaque homme traîne une séparation douloureuse : de sa mère dans son enfance, lorsqu'il désire ce dont il est séparé), la maladie (même bénigne), la mort, la vieillesse. La vieillesse, car les animaux n'ont pas le temps de vieillir. Ils meurent avant, de faim, de maladie, d'attaques de prédateurs. Ces quatre éléments seraient donc des composants de la condition humaine. Nous pouvons nous demander en quoi en culture intervient. [...]
[...] L'anthropologie toutefois, parvient à penser l'homme dans son unicité. En outre, il est difficile de concevoir l'homme comme sujet/objet de connaissance, tant les réalités dans lesquelles il vit sont diverses, de sorte qu'il en échappe presque à la connaissance. Par ailleurs, il y a deux méthodes qui semblent antagonistes dans l'étude de l'homme : soit elles l'expliquent en le réduisant ainsi à une réalité d'objet, soit elles le comprennent en prenant en compte sa singularité et en admettant sa conscience. [...]
[...] On parle donc de déterminisme, car il est difficile pour l'homme de se détacher de la culture à laquelle il appartient même s'il peut la questionner. En effet, les normes les valeurs, ont construits l'homme inconsciemment. De sa langue maternelle, qui conditionne sa perception du réel, il ne pourra jamais se dérober. Il y a certains groupes sociaux qui souhaitent s'opposer à la société dans laquelle ils vivent : ils vont ainsi constituer un groupe à part avec son propre système de normes et de valeurs. [...]
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