Dissertation de philosophie ayant pour sujet : "Parler est-ce trahir san pensée ?".
[...] Sans langage et outils de communication, les hommes ne pourraient pas se comprendre et aucunes relations humaines ne seraient possibles. Le langage permet à l'homme se s'extérioriser, de partager ses souhaits et ses idées ainsi que ses sensations en mettant sur tout cela des mots qui sont compréhensibles pour tout autres individus. Peut-on vraiment dire que parler c'est trahir ses pensées ? Car nous savons et nous pouvons dire que s'exprimer est pour l'homme aussi une manière de revendiquer sa singularité et de prouver son identité et son altérité. [...]
[...] En effet, quelques fois ce cas peut être gênant et contraignant. Car un mal être intérieur profond qui ne peut être définit par le langage réclame une attention particulière, des recherches nombreuses et précises pour se libérer du mal. Et ce n'est qu'avec le langage et la communication avec autrui que ces recherches pourront aboutir et être efficaces. Il est vrai de plus que parler peut être ressenti comme une trahison envers les pensées. En effet chaque pensée est unique et personnelle. [...]
[...] Rien ni personne ne peut remplacer le sentiment qui est présent au fond même de la pensée de l'individu. De plus nous pouvons évoquer les lapsus qui sont des connotations révélatrices reconnues par Freud. Ceci nous démontre que les mots vont plus vite que nos pensées et que cela ne la traduit pas correctement. C'est peut être comme nous l'avons dit précédemment, l'automatisme reliant parole et pensées qui va trop rapidement et qui ne laisse pas le temps à l'homme de prendre en compte son raisonnement et peut être de l'analyser avant de prononcer ses paroles. [...]
[...] Nous pouvons démontrer que le besoin de parler pour l'homme est quasi-indispensable. Un homme parle même pour ne rien dire ou pour débiter des banalités d'où l'expression parler pour ne rien dire Contrairement à cela le langage oral par la voix n'est pas forcé »ment indispensable car nous pouvons prendre l'exemple des sourd et muets. Leur langage est spécifique c'est le langage des signes. Mais parler est donc, que cela soit par voix ou par signes, quelque chose d'important et d'indispensable car c'est ce qui nous relie au monde et donc à autrui. [...]
[...] Pour terminer nous pouvons dire que la pensée peut et ne peut pas être trahie par la parole. Il est vrai que la compréhension d'autrui ainsi que la partage de la langue commune peut favoriser le dévoilement personnel de la pensée. Sans langage et communication avec autrui l'homme est isolé du monde et n'évolue pas. De plus nous pouvons affirmer que les mots vont trop vite par rapport à la pensée avec les lapsus de Freud. La pensée est donc quelque chose de personnel qui doit être analysé et c'est à chacun de choisir s'il dévoile ce qu'il ressent ou non de peur de trahir sa propre pensée. [...]
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