L'homme a développé un nouveau moyen de communication qu'est le langage. Il parle. Il profère des paroles afin d'être compris et entendu d'autrui. Par ailleurs, l'homme, depuis bien avant l'invention du langage, agit, c'est-à-dire qu'il déploie une énergie en vue d'une fin, quelle qu'elle soit.
Les langues sont différentiables du langage en ce sens que le langage comprend la totalité des signes de communications, alors que la langue est le moyen de communication utilisé uniquement par les communautés humaines. Du fait, nous utiliserons au fil de ce devoir ce qui est l'application directe de la langue : la parole. Elle décrit le réel; ça n'est pas tout à fait vrai.
L'apparition du langage a-t-elle entrainé une certaine évolution de l'acte, dans le sens où celui-ci se servirait du langage pour aboutir ? Faut-il opposer la parole aux actes, en ce sens qu'elle n'aurait contrairement à eux aucun pouvoir sur la réalité, ou bien la parole peut-elle avoir une véritable action ? De même, la présence d'une action implique-t-elle l'absence de parole, et réciproquement ? En définitive, faut-il vraiment opposer la parole aux actes ?
[...] Qu'est-ce que le réel ? Seuls les individus sont réels, les êtres singuliers. Les espèces, par exemple la catégorie du chien, ou du cheval, ne sont que des façons de parler, que des appellations : flatus vocis Il convient développer un peu. Parler n'est pas agir, mais ça n'est pas seulement décrire le réel, c'est aussi parler de tout ce qui est dans un sens large. Si parler est émissions de voix alors cela n'entraine en soi aucune modification alentour. [...]
[...] Parler, est-ce le contraire d'agir ? L'homme a développé un nouveau moyen de communication qu'est le langage. Il parle. Il profère des paroles afin d'être compris et entendu d'autrui. Par ailleurs, l'homme, depuis bien avant l'invention du langage, agit, c'est-à-dire qu'il déploie une énergie en vue d'une fin, quelle qu'elle soit. L'apparition du langage a-t-elle entrainé une certaine évolution de l'acte, dans le sens où celui-ci se servirait du langage pour aboutir ? Faut-il opposer la parole aux actes, en ce sens qu'elle n'aurait contrairement à eux aucun pouvoir sur la réalité, ou bien la parole peut-elle avoir une véritable action ? [...]
[...] Ici, il est clair que parler entre en direct opposition avec agir. Allant dans le même sens, l'homme d'action. Est un homme d'action celui qui, d'après la sagesse populaire, parle peu et fait beaucoup. À y réfléchir, peut-on vraiment penser que ceux qui ont créé ces dictons populaires ont vraiment songé à ce qu'ils disaient et à ce que cela impliquait ? Sinon, alors tout ceci n'est que relatif à leurs expériences personnelles. Cela peut impliquer que le reste n'est que relatif à l'expérience personnelle de chacun, et que, somme toute, rien n'est définitif sur le fait de savoir si parler n'est pas agir. [...]
[...] Le fait de parler peut amener quelqu'un, ou même quelque chose à agir. Entre autres, l'homme parle à l'animal. Ce dernier ne parle pas, certes, mais il agit. C'est l'humain qui le pousse à l'action. Le fait d'ordonner quelque chose à cet être dénué de parole modifie son comportement. Nous prendrons l'exemple le plus simple du chien et de son maitre. Les ordres assis ou encore couchés le font s'assoir et se coucher. La parole qui convient couplée au ton qui convient provoquent donc un agissement de l'animal. [...]
[...] En définitive, peut-on dire que parler s'oppose à agir ? Quand un enfant en bas âge grandit, sa parole vient quand il donne un nom aux choses qu'il connait et côtoie. Il peut ainsi se repérer, et agir en conséquence. Le rapport de parole est d'acte est lié dans ce cas. Sans connaissance, le jeune individu ne parle et ne se repère pas, il n'a aucun rapport avec l'objet. Quand la connaissance lui apparait, c'est alors que parler et agir surgissent. [...]
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