Un homme paresseux est répugné par le travail et l'effort, il cherchera donc pas tout les moyens d'en faire le moins possible. C'est à dire que pour faire le même travail qu'une autre personne, il choisira la solution qui demande le moins d'efforts. Pour cela il va chercher à trouver une nouvelle méthode, ou encore d'inventer une nouvelle machine pour faire le travail à sa place. L'homme paresseux crée donc des systèmes pour faciliter le travail. La paresse est donc un facteur de progrès technologique, car elle permettra au final de raccourcir le temps de l'effort. Prenons par exemple, l'exemple que tout le monde connaît de l'aspirateur. Avant son invention, pour ramasser les déchets ou encore faire la poussière, il fallait sortir le balai et les chiffons, et surtout sortir son courage. Depuis son invention, le ménage est beaucoup plus rapide et beaucoup moins fatiguant. Et comme si cela ne suffisait pas, les hommes ont inventés des aspirateurs autonomes qui fonctionnent tout seul. Il n'est même plus besoin d'être éveillé pour faire le ménage. Ainsi, Alain Cotta disait : « Obtenir les mêmes résultats en fournissant le moindre effort. C'est un signe d'intelligence ». En effet, la paresse est donc facteur de progrès et d'intelligence, on peut dire que la paresse est une vertu (...)
[...] Ainsi, la paresse n'est pas qu'un vice. Elle peut s'apparenter à un besoin, voire à un désir. Elle peut aussi n'être rien de tout cela, puisque le but premier de la paresse, c'est celui de ne rien faire. Mais peut-être que la paresse est à l'opposé du vice? Et si la paresse était une forme de vertu? Un homme paresseux est répugné par le travail et l'effort, il cherchera donc pas tout les moyens d'en faire le moins possible. C'est à dire que pour faire le même travail qu'une autre personne, il choisira la solution qui demande le moins d'efforts. [...]
[...] On peut donc affirmer que la paresse est une forme de vertu. Elle est donc un facteur de progrès technologique car l'homme paresseux cherchera à accomplir plus facilement ses taches. Elle permet aussi à l'homme de se concentrer et de penser à rien d'autres qu'à ce qu'il veut faire, ce qui lui permet de mieux utiliser ses capacités mentales. Ainsi, dans un premier temps, il nous a paru logique de dire que la paresse n'était qu'un vice car elle amène le mal et qu'elle agit contre la morale. [...]
[...] On pourrait donc dire que la paresse n'est qu'un vice pour le sportif, car elle est frein à sa victoire. Pourtant, à la surprise des spectateurs, ce sportif surpasse tous ses concurrents et remporte facilement la course. Il est facile de remarquer qu'il a gagné sa course car il s'est reposé avant. Sa paresse était donc une façon de se reposer, qui lui a permis de gagner. Sa paresse se rapproche donc plus de la vertu que du vice. Plusieurs questions se posent donc. La paresse n'est-elle qu'un vice ou alors ne l'est-elle pas? [...]
[...] Mais au contraire pour des efforts psychologiques, la paresse est d'une grande aide. En effet, le fait de ne rien faire aide à se concentrer, à réfléchir. Si un homme continuait de faire un effort physique machinalement, il aurait plus de mal à se vider la tête et à réfléchir aux questions qu'ils se posent. Par exemple, il n'est pas rare que les écrivains, poètes ou tout autres artistes se retirent dans un lieu reculé, pour laisser libre court à leur imagination. [...]
[...] Mais la paresse peut-elle aller jusqu'au désir? En effet, les hommes ont le désir de ne rien faire, d'être paresseux. Les vacances en sont la preuve. Que ce soit un enfant à l'école ou un adulte à son travail, tout les deux trépignent d'impatience à l'idée de bientôt être en vacance. La paresse est donc un désir et non un vice, et comme tout désir, il se doit d'être apaisé. Reprenons l'exemple de notre lycéen qui travaille sans relâche depuis plusieurs semaines. [...]
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