La paresse n'est-elle qu'un vice ? - publié le 19/05/2010

Résumé du document

Souvent, on dit de quelqu'un qu'il est paresseux, car il ne veut pas faire cela ou ceci. Ce qualificatif montre bien que la paresse est considérée comme quelque chose de mal et seulement dans cette optique-là. Car l'individu, en disant cette remarque, ne complimente en aucune manière l'intéressé, d'après lui. La paresse se compare donc à un péché.

Cependant, cette idée reçue est acceptée par la plupart des gens sans aucune justification. Nulle réflexion n'est apportée pour contredire ce préjugé. Malgré le vice qui paraît évident de la paresse, d'autres aspects de celle-ci ne sont pas négligeables. La paresse peut également avoir des effets positifs.

La paresse est-elle seulement un vice ou contient-elle des avantages ? La paresse s'oppose-telle à la moralité ?

Extraits

[...] La paresse appelle la paresse. La passivité dans laquelle on s'installe nous déconnecte peu à peu jusqu'à atteindre un point de non-retour La sortie de cet état se fera par une motivation extrême donc par la volonté. Le paresseux est immobile. Il manque d'énergie, de spontanéité. Pour montrer que la paresse n'est en rien signe d'activité, Pauwels dit : Seule la paresse fatigue le cerveau Le seule exprime le mal considérable que représente la paresse. Pauwels va à l'encontre des idées reçues traduisant la fatigue du cerveau par l'action. [...]

[...] Toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus loin. C'est sûrement cet état d'esprit qui qualifie la paresse de défaut. Peut-être que dans une autre société, cette f aculté est considéréecomme une qualité. La paresse f ait partie de la nature humaine. L'homme nait avec ce défaut qu'il essayera de corriger par la suite. Alors si l'on considère que la paresse est un vice, peut-on dire de l'homme qu'il est nécessairement mauvais ? Bien sûr, l'homme tend à changer durant son existence. [...]

[...] La paresse en découle. Rousseau confirme en disant : Riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon. (Emile). Conclusion Vertu ou vice, la paresse est sans doute une question de dosage du temps qu'on lui accorde dans son quotidien. Si celle-ci est excessive ou non, de qualité, prise à bon escient Toutefois, la paresse dépend de chaque personne. On pourra également distinguer la paresse volontaire qui ne se conforme pas totalement à la morale et la paresse subie. [...]

[...] La paresse n'est-elle qu'un vice ? Introduction Souvent, on dit de quelqu'un qu'il est paresseux car il ne veut pas faire cela ou ceci. Ce qualificatif montre bien que la paresse est considérée comme quelque chose de mal et seulement dans cette optique là. Car l'individu, en disant cette remarque, ne complimente en aucune manière l'intéressé, d'après lui. La paresse se compare donc à un péché. Cependant, cette idée reçue est acceptée par la plupart des gens sans aucune justification. [...]

[...] Le travail est d'abord ressenti comme une peine. D'où la justification de la paresse. La paresse n'est donc pas qu'un vice. On peut considérer le travail comme aliénant. Et donc une libération est donc nécessaire; elle intervient par la passivité totale. Cette passivité est essentielle à tout homme. Toute personne se repose pour retrouver des f orces. La paresse est donc nécessaire. Paresser avant de travailler peut s'avérer utile. Dans de nombreuses entreprises, un système de ce genre existe, et les résultats sont au rendez-vous. [...]