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La croyance est ancrée dans l'humanité depuis des milliers de siècles, bien avant l'apogée du savoir et de la connaissance. Etymologiquement, le mot croyance vient du latin « credens » (croyant), du verbe « credere » (croire). Or, par définition croire s'oppose au savoir, celui qui sait peut apporter un argument décisif en faveur de ce qu'il admet comme vrai. Tandis que celui qui croit admet quelque chose comme vrai sans pouvoir apporter des preuves. De ce fait, certains hommes pensent que les croyances ont pour origine l'ignorance, c'est à dire le faire de ne pas connaître, de ne pas savoir quelque chose.
En effet, selon eux, les croyances sont une substitution à notre ignorance. Cependant, il existe plusieurs types de croyance : la foi qui est une adhésion totale de l'homme à un idéal qui le dépasse, à l'instar d'une croyance religieuse, la conviction, état d'esprit de quelqu'un qui croit fermement à la vérité de ce qu'il pense, selon lui sa conviction est une certitude.
Enfin, nous avons l'opinion qui est un avis personnel, de ce fait elle se distingue des autres types de croyances par sa subjectivité. Et nous pouvons nous demander si tous les types de croyances sont des effets de l'ignorance. Par exemple, si je crois que ce cheval est beau, est-ce vraiment dû à mon ignorance, ou à mes goûts personnels ?
[...] Nous pouvons voir cette idée grâce à une phrase célèbre de Socrate « je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais pas ». D'où, celui qui accepte son ignorance n'aura pas besoin de croyance. Et le fait d'être conscient de son ignorance est déjà un savoir des plus précieux. Freud quant à lui compare les croyances et plus précisément les croyances religieuses à une illusion dans « L'avenir d'une illusion ». Une illusion est un type d'erreur. Cependant, Freud précise que les croyances religieuses sont une illusion et non une erreur. [...]
[...] Ainsi, pourrions-nous dire que les croyances religieuses permettent de combler l'ignorance ? Or, de nos jours le progrès notamment scientifique a permis d'expliquer en partie la création de l'univers avec le phénomène du Big Bang, donc un phénomène purement physique, grâce à des preuves. Toutefois, malgré le fait que nous avons démontré cela, un grand nombre de personnes continuent à croire à un être divin. De ce fait, comment expliquer la persistance des croyances, même après avoir su la vérité. [...]
[...] Est-ce parce qu'ils sont ignorants que les hommes ont des croyances ? La croyance est ancrée dans l'humanité depuis des milliers de siècles, bien avant l'apogée du savoir et de la connaissance. Etymologiquement, le mot croyance vient du latin « credens » (croyant), du verbe « credere » (croire). Or, par définition croire s'oppose au savoir, celui qui sait peut apporter un argument décisif en faveur de ce qu'il admet comme vrai. Tandis que celui qui croit admet quelque chose comme vrai sans pouvoir apporter des preuves. [...]
[...] En effet, en plus d'être un homme de science, Pascal était croyant, cela montre bien que l'ignorance n'est pas la cause des croyances de l'homme. Pour conclure, dans un premier temps, nous pourrions penser que les croyances de tous les types qu'elles soient proviennent de notre ignorance. En effet, au contraire de la science qui se pose des questions pour essayer de démontrer la vérité, les croyances créées « une vérité » seulement pour masquer sa peur de l'ignorance. En outre, peu à peu ces croyances s'ancrent dans la vie de l'homme jusqu'à faire partie de sa vie. [...]
[...] Il en est de même pour l'opinion, étant subjective, nous ne pouvons pas affirmer que ce qu'elle croire percevoir est faux. Ainsi, non seulement la croyance est une conséquence de notre ignorance, mais elle est également une cause de la persistance de notre ignorance. Toutefois, de nombreux savants qui ont assumé leur ignorance possèdent des croyances. De ce fait est-il obligatoire d'associer l'ignorance à la croyance. Certaines croyances peuvent être également associées au savoir et non à l'ignorance Nous avons toujours tendance à opposer la croyance, de tous les types qu'elle soit à la vérité. [...]
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