L'histoire commence en 1942 par le crash d'un avion anglais abattu par les Allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes sautent en parachute et se retrouvent dispersés dans la capitale. Ils sont chacun aidés par des Français avec qui l'aventure ne fait que commencer. Il faut tout d'abord que les Anglais se rejoignent, puis qu'ils fuient en zone libre dans la France de Vichy.
Ils traverseront donc une grande partie du pays en étant pourchassés par les Allemands, mais aussi aidés entre autres par les bonnes-soeurs. Le passage que j'ai choisi d'étudier présente les personnages principaux et met en place le début de l'action. Il est aussi intéressant par les difficultés de compréhension au vu des langues différentes. L'usage de gestes est alors ici un moyen de communication (...)
[...] Ils sont de profil et se regardent droit dans les yeux. Lorsque l'Anglais a compris la question, il recule sa tête, lance sa main vers l'avant, baisse sa tête et la relève. Il commence l'explication en se tournant vers la caméra. Il fait un espace entre son pouce et les autres doigts et mène ainsi sa main au niveau du nez et de la bouche et longe sa joue ainsi. Il se retourne vers Augustin en faisant le même geste de l'autre côté de son visage. [...]
[...] Il est de nouveau dans l'incompréhension de ce qui lui arrive et comme si il voulait en avoir le cœur net, il prend une brosse à cheveux et il assène un coup sur la tête mannequin. Il vacille en arrière en se prenant la tête, fermant les yeux et se retournant pour s'appuyer légèrement contre son bureau. Cette tête de mannequin serait son double ? Le pique ne serait pas la seule cause de ces effets puisque la brosse produit, elle aussi une douleur. Le personnage est ainsi perdu : qui est-il ? l'homme dans le reflet du miroir ? le mannequin ? . [...]
[...] L'Allemand monte sa main à son front comme pour saluer. Il fait de grands gestes et sourit. Il tend son bras vers eux puis mime la pratique de la harpe. Stanislas se lève d'un coup en claquant le couvercle du clavier. Il lève ses poings en l'air et les redescend. Il est énervé et pose ses poings sur ses hanches. Il parle en ouvrant bien la bouche. Il montre avec ses mains lui, puis l'Anglais. L'Allemand en réponse lance sa tête de gauche à droite dans un mouvement circulaire. [...]
[...] A l'opéra, le général allemand donne des ordres avec des gestes de la main accompagnés d'un ton sévère. Il toque à la porte de Stanislas. Lui, assis, tourne sa tête brièvement vers la porte et se remet à son piano. L'Anglais Mac Intosh laisse glisser ses doigts sur une harpe. Stanislas lève son poing comme pour se redonner de la puissance. L'Allemand entre. Stanislas se tourne vers son élève et lui fait des gestes pour qu'il s'arrête tout en lui touchant le poignet et ensuite pour lui montrer comment il doit faire. L'Anglais le regarde et reprend. [...]
[...] L'Allemand lui répond avec un grand sourire, ce qui décontracte le Français qui rigole. Le surnomme groβe filou que Stanislas reprend en petit filou avec le terme petit amplifié par le geste communément connu comme illustrateur du discours. Il y pourrait-on dire, un jeu de mot : Groβe veut dire grand en Allemand, mais fait penser à gros en français ; Stanislas n'est ni grand, ni gros, mais est petit. Ils se penchent tout deux en arrière en rigolant. Stanislas regarde le tiroir, prend le saucisson des mains du général et le repose. [...]
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