Jean-Jacques Rousseau, écrivain, philosophe, vision de l'humanité, origine de la société, société, état de nature, besoins fondamentaux, vivre en société, Aristote, maux de la société, individualiste
Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) est un écrivain et philosophe français. Son amour pour la nature a eu pour conséquence de développer en lui un profond pessimisme social. Rousseau présente sa vision de l'humanité telle qu'elle devrait être et non telle qu'elle est.
Le terme « société » vient du latin « societas » qui signifie « association ». Tout individu évolue au sein d'une société, soit aveuglément, soit en ayant la possibilité d'en rejeter les normes, les valeurs. Une société représente un groupement d'individus qui, selon une certaine organisation, partagent une culture et des institutions. La qualité des relations qui unit ces individus est donc très importante. La société, telle que nous la présente Jean-Jacques Rousseau, s'apparente plus à une société qui pervertit l'homme qu'il considère naturellement pur.
[...] Origine de la société selon Rousseau Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) est un écrivain et philosophe français. Son amour pour la nature a eu pour conséquence de développer en lui un profond pessimisme social. Rousseau présente sa vision de l'humanité telle qu'elle devrait être et non telle qu'elle est. Le terme « société » vient du latin « societas » qui signifie « association ». Tout individu évolue au sein d'une société, soit aveuglément, soit en ayant la possibilité d'en rejeter les normes, les valeurs. [...]
[...] En effet, selon Rousseau, l'homme naît pur. Il émet donc l'hypothèse d'un « état de nature » qui aurait existé bien avant la naissance de la société et dans lequel, il serait évidemment impossible de revenir en arrière. Au cours de cet « état de nature », que Rousseau considère comme la période la plus heureuse de l'humanité, l'homme y vivait en paix, innocent et ignorant le bien et le mal en se satisfaisant de cultiver son bout de terre. [...]
[...] L'homme est devenu esclave de la technique. La satisfaction des besoins artificiels en plus de celle des besoins fondamentaux est irrésistible chez l'homme. Rien ne le pousse à le faire, c'est plus fort que lui mais c'est contraire au caractère social de la vie en société. Par conséquent, vu que l'homme est incapable de se contenter uniquement de la satisfaction des besoins fondamentaux, la nature est innocente. Mais la société peut pervertir l'homme qui a tout de même besoin de vivre en société et cela même sereinement. [...]
[...] « L'homme naît pur, c'est la société qui le corrompt ». (Rousseau) L'homme évolue dans une société au sein de laquelle règnent les inégalités tant contestées par Rousseau pour qui l'égalité et la réciprocité répriment toute dépendance personnelle. Heureusement, le besoin de vivre en société ne se résume pas uniquement à devenir esclave du progrès afin de satisfaire des besoins artificiels. Certes, dans n'importe quelle société, l'homme est susceptible de connaître des inégalités, de la concurrence. Cependant, le besoin de vivre en société peut se traduire aussi par le besoin de tisser des liens avec d'autres individus, de vivre en harmonie, en paix tout en respectant des institutions et en conservant son individualité, en protégeant sa nature à soi. [...]
[...] Tout individu a besoin de vivre en société sans pour autant perdre son individualité. Se séparer de la société reviendrait à se retrouver en tant qu'un spécimen de notre espèce. Même si l'homme est plus individualiste, cela ne l'empêche pas de vivre en société et d'en respecter les différentes institutions, les règles, les normes. En effet, la nature ne pouvant rencontrer que les besoins fondamentaux de l'homme, celui-ci s'est tourné vers la création de la société. Même si Rousseau trouve l'homme naturellement bon, l'homme est également naturellement sociable selon Aristote. [...]
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