Toutes les religions et toutes les mythologies ont raconté la naissance du cosmos en tant que monde ordonné et déterminé par une puissance, quelle qu'elle soit, organisatrice et toute-puissante. Le récit de la mise en ordre des choses, des étants, qui composent l'univers semble avoir été une nécessité pour les civilisations.
Aussi, avant toute chose, il y avait, dans les mentalités antiques grecques ou romaines que l'on retrouve à travers la Théogonie d'Hésiode ou les Métamorphoses d'Ovide, un chaos primordial, initial, qui consistait en un désordre de tout, une lutte entre diverses forces antagonistes, entre les éléments, entre les "choses". C'était une masse informe, confuse, obscure, mais aussi la condition même de possibilité d'un ordre postérieur qui sera établi.
Pour notre civilisation, la Genèse évoque une création ex nihilo, à partir d'un rien, d'un néant, de l'obscur, de notre monde. Puis, afin d'insuffler un ordre aux choses, un Être organisateur et ordonnateur a été nécessaire qui a donné des lois, des règles à l'univers, cet Être a aussi permis de faire une distinction entre les choses, elles se sont séparées et ne formaient plus une seule masse confuse et en perpétuelle lutte (...)
[...] Bien sûr, les premiers limitent notre capacité de prévoir et donc d'agir, mais toutefois, ils ne sont pas des obstacles incontournables à notre liberté. Ce qu'il appelle le destin des physiciens ne doit pas faire de notre vie un déroulement inéluctable ; au contraire, grâce à la Fortune nous ne sommes pas soumis à un ordre qui aurait pu être autrement. Pour lui, la liberté réside dans l'indépendance qu'acquiert le sage vis-à-vis des choses extérieures, la vie humaine n'est pas soumise à la nécessité et il a la possibilité de changer le cours de sa vie, il a des choix à faire. [...]
[...] Une vision stoïcienne du monde, nécessité de faire face à la contingence, d'accepter les choses extérieures, pour justement une plus grande liberté ensuite. iv. Par rapport à Hegel ou à Nietzsche, il faut suivre l'ordre du monde pour être le plus libre possible, c'est en allant dans le sens même des choses qu'on se réalise, qu'on devient libre L'homme en tant que doué de raison peut, et doit, se libérer de l' inexorable mécanique i. Employer à son propre perfectionnement les forces de la nature ii. [...]
[...] ii. Mais si un commencement, il y a certainement une fin. iii. Mais d'où viennent les lois physiques dans ce cas ? L'existence de la causa sui. iv. Une solution théologique, métaphysique : une force extra-naturelle Un ordre qui semble inhérent aux choses et dont l'idée en elle-même pose des problèmes logiques peut-être incontournables. [...]
[...] Les scientifiques ont émis la théorie du Big Bang, mais sans même savoir si elle est juste ou non, la question de ce qu'il y avait avant le Big Bang reste sans réponse, et quand bien même elle serait résolue, une autre naîtrait. La recherche d'un ordre inhérent aux choses s'avère perpétuelle, vaine (nous ne disons pas inutile). Cela est ainsi peut-être aussi en raison de l'impossibilité de dépasser l'ordre même du logos : c'est celui-ci qui certainement nous pousse à chercher l'ordre des étants, mais notre logos est lui même déjà ordonné par différents principes dont on ne peut s'extraire, et tout particulièrement par le principe de causalité. [...]
[...] Une recherche perpétuelle iii. L'impossibilité de dépasser l'ordre même du logos : on veut chercher l'ordre des choses par un logos déjà ordonné dont on ne peut s'extraire, donc impossibilité de penser autrement que par le ppe de causalité. Possibilité que l'ordre des choses soit spécifiquement humain La nécessité de trouver des explications extra-naturelles pour donner un sens à l'existence i. Comme impossibilité de trouver une solution dans le domaine physique, naturel, solution métaphysique s'impose, extra- physique. Il faut une réponse qui satisfera + ou - notre logos. [...]
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