J'ai eu l'occasion d'avoir un premier contact avec la pratique du théâtre en 2002-2003 : lors de l'année scolaire de CM2, il a été proposé à notre classe d'organiser un atelier de théâtre en vue de jouer la pièce La machine à théâtre au théâtre de l'Arlequin à Cherbourg. Les cours ont été donnés par la compagnie du théâtre de l'Arlequin, c'est donc pendant deux trimestres que j'ai répété avec ma classe le rôle du Pierrot de théâtre, dans la salle communale de la commune. Ces premiers contacts ont été d'abord une première prise de conscience par rapport aux exigences du théâtre (texte, gestuelle, travail collectif...), qu'on ne réalise pas forcément lorsqu'on a été qu'un simple spectateur (...)
[...] En ce qui concerne les costumes, ils sont simples également mais définissent clairement le caractère, et le statut social des personnages. Pour Marie (la bonne), un foulard bleu autour des cheveux, un corsage jaune clair et une longue jupe grise. Le professeur est sobrement habillé d'un costume noir, et l'élève habillée dans des habits assez formels : robe longue et rose clair, gants blancs. La mise en scène est dans la continuité des décors et des costumes : peu de sorties et d'entrées, pas de noirs, et un jeu de lumière quasi inexistant. [...]
[...] Ici, la bouche d'égout, maison de Wang le porteur d'eau. Trouée, rouillée, et lui permettant seulement de dormir à même le sol. Même les dieux semblent hésiter à s'y aventurer. La structure sera très présente pendant le spectacle (la première à apparaître) et presque jamais cachée, afin d'insister sur l'état de délabrement, et de rappeler constamment la noirceur de l'ambiance. Les trois dieux et Wang Ensuite apparaissent les trois structures amovibles, poussées par les accessoiristes, roulant dans un vacarme usant avec des bruits de tôle ondulée, encore un marqueur des dégâts de l'occidentalisation, d'une monde plus violent, plus néfaste. [...]
[...] Zoo Story m'a aussi beaucoup plu. J'ai bien aimé le coté spontané de cette pièce : Un homme, Peter (joué par Joseph Lecler), assis sur un banc dans Central Park, et un autre, Jerry (joué par Didier Mathieu) qui va aller à sa rencontre car il veut lui raconter une histoire. Une situation initiale aussi simple que ça, dans une ambiance calme (chants d'oiseaux en arrière plan, verdure sur les cotés), celle de Central Park. Et pourtant, peu à peu, un dialogue qui va transformer ces deux personnages pour amener à l'assassinat de Jerry par Peter, pourtant d'apparence très calme au départ. [...]
[...] Cinq représentations ont été données au Vox, à Cherbourg. Résultat de cette bonne expérience avec la troupe Alexis et Compagnie : Un deuxième spectacle (et le dernier avec eux malheureusement) en 2008-2009 : Musée haut, musée bas de Jean Michel Ribes. J'y ai joué le rôle de Sulki mêlant cette fois ci autant gestuelle que texte. Assez motivé par l'originalité et l'extravagance des deux personnages, nous avons commencé à répéter avec Sulku assez tôt de manière à intégrer le texte rapidement et ainsi pouvoir le mettre en scène de la meilleure façon possible. [...]
[...] Ainsi, on renforce le paradoxe du travail et de la danse pour encore plus de comique. Sulku, sous une douche mauve, lumière plus artificielle et excentrique que jamais : à l'image du personnage délirant et de son costume aux couleurs multiples et vives, mais pas naturelles pour un sou. On notera aussi le maquillage peu visible sur la photo mais bien présent et très exagéré. La scène est libre, conformément aux exigences des deux individus très mégalos qui se placeront bien sûr au centre. [...]
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