"Il ne faut courir qu'un lièvre à la fois", dit un célèbre adage, afin d'atteindre le but qu'on s'est fixé. En effet, certains pensent que le plus important, c'est d'atteindre son but, et non les moyens mis en oeuvre pour l'atteindre (thèse conséquentialiste). En revanche, pour Pascal, le plus important, ce sont les moyens mis en oeuvre car en essayant d'atteindre un but, on se divertit. C'est la thèse du divertissement de Pascal. Ainsi, il préfère la chasse à la prise (...)
[...] Parfois, on veut tellement réussir qu'on échoue, mais ce n'est pas grave car le principal, c'est que l'homme se divertisse. Ainsi, on préfère la chasse à la prise. L'homme est heureux quand il est dans la recherche d'atteindre son but. Il oublie ses soucis, il n'y pense pas puisqu'il pense à autre chose. En fait, l'homme se divertit car il n'est pas heureux. Consciemment ou inconsciemment, l'homme aime se divertir. Il se réfugie dans ce qu'il pense le rendre heureux. [...]
[...] Avoir un travail. Et, ensuite ? Avoir une promotion sociale, monter en grade. Et, ensuite ? Avoir un bon salaire, etc Donc, l'homme se cherche infiniment des buts pour se divertir, pour ne pas penser à sa condition d'être humain. L'homme se réfugie toujours dans quelque chose. Donc, on aime mieux la chasse que la prise car en chassant l'homme se divertit. Il se divertit en réfléchissant avant d'agir et en faisant l'action mais, une fois que l'action est finie ? [...]
[...] L'homme peut donc préférer la prise à la chasse car il veut savoir si son action a réussi ou échoué. Une fois cette action menée à son terme, il part à la recherche d'un nouveau divertissement, un nouveau départ. C'est l'accomplissement d'une action qui va donner naissance à un nouveau divertissement. L'homme peut préférer la prise à la chasse car une fois l'action terminée, l'homme peut être fier. Il peut enfin se dire que l'effort a payé et il peut savourer ce bonheur. [...]
[...] Comme on vient de la dire, l'homme aime mieux la chasse à la prise car il se divertit. Ainsi, si on offrait quelque chose à un homme, celui-ci ne le voudrait pas car ce qui compte plus que les conséquences, ce sont les moyens mis en œuvre pour atteindre le but. Ce serait trop facile d'avoir quelques chose si on nous le donne, si on ne l'a pas gagné à la sueur de son front. Certes, l'homme veut réussir mais, il ne pourra en tirer de la fierté que s'il a obtenu ce qu'il voulait par lui- même, que s'il a bien réfléchi avant d'agir, s'il a bien réfléchi aux moyens qui devaient être mis en œuvre. [...]
[...] De plus, les conséquences d'une action peut nous faire rebondir sur une nouvelle vie, sur autre chose, on peut entreprendre une nouvelle action découlant de l'action précédente. On peut donc dire qu'on aime mieux la chasse que la prise parce que courir après une action, tout mettre en œuvre pour mener à terme une action permet à l'homme de se divertir. Et, peu d'hommes pensent à leur propre condition. Tous les hommes cherchent un moyens de se divertir. Telle est la thèse de Pascal basée sur le divertissement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture