Oisiveté, vices, vertus, éloge du travail, réussite, vie
Cette maxime révèle le fait que l'oisiveté, désignant l'état d'une personne qui ne fait rien, momentanément ou de façon durable peut se révéler à double-tranchant pour tout Homme s'y abandonnant. L'expression « mère de tous les vices » s'apparente alors à un éloge du travail et à l'association de l'oisiveté avec le vice. Cependant, énoncer le « mais aussi de toutes les vertus » revient à rééquilibrer la balance, nous évitant l'oubli de deux réalités ayant aussi leur importance : elle peut se dévoiler comme étant la possibilité de prendre part à diverses activités valeureuses et enrichissantes par lesquelles nous pouvons tout aussi bien réussir dans la vie.
Peser le pour et le contre, choisir de faire l'éloge ou le blâme de l'oisiveté… Cela ne tient qu'à moi tout au long de cette rédaction, bien que toute vérité ne soit pas universelle, si cette époque nous laisse le droit à la liberté d'expression, je suppose qu'il n'est pas si inconvenant d'exprimer la mienne.
[...] Le travail n'est en soit ni positif, ni négatif, mais c'est son organisation technique qui doit mener à s'interroger sur sa finalité, il se doit d'être un gage de gain d'expérience et de développement de talents propres à chaque individus tout en lui accordant des libertés momentanées auquel cas il se révèlera abrutissant pour ce dernier, le dénuant de toute capacité de réflexion lui étant normalement propre. Lui donner trop d'importance dans la vie pourrait aussi se révéler « déshumanisant », à l'instar de l'oisiveté, qui en soit, bien qu'elle puisse se révéler handicapante sur le long terme, pourra tout aussi bien être constructive dans la limite du raisonnable et si elle est mise à profit comme un moyen de développer sa créativité, de penser librement ou encore de s'épanouir par l'exercice d'un loisir désiré. [...]
[...] « L'oisiveté, mère de tous les vices, mais aussi de toutes les vertus. » Cette maxime révèle le fait que l'oisiveté, désignant l'état d'une personne qui ne fait rien, momentanément ou de façon durable peut se révéler à double-tranchant pour tout Homme s'y abandonnant. L'expression « mère de tous les vices » s'apparente alors à un éloge du travail et à l'association de l'oisiveté avec le vice. Cependant, énoncer le « mais aussi de toutes les vertus » revient à rééquilibrer la balance, nous évitant l'oubli de deux réalités ayant aussi leur importance : elle peut se dévoiler comme étant la possibilité de prendre part à diverses activités valeureuses et enrichissantes par lesquelles nous pouvons tout aussi bien réussir dans la vie. [...]
[...] Qui plus est, le travail n'est pas forcément la seule manière de réussir dans la vie. S'il est vrai que nous ne pouvons juger de la valeur d'un individu par son travail ou son salaire, il est tout aussi vrai qu'il ne faut pas exagérer la valeur que l'on donne à notre métier dans notre vie. Ainsi, il reste bon de ne pas oublier qu'un Homme a besoin de moments à se consacrer sans quoi il ne serait réduit qu'à vivre en tant que coquille vide, comme l'explique Nietzsche, il « use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l'amour et à la haine ». [...]
[...] A l'inverse, bien que Karl Marx pose que le travail est l'essence même de l'Homme, il précise que son exercice n'est pas forcément vertueux, critiquant de cette manière le travail moderne, aussi nommé « travail à la chaîne », dont le seul but est de devenir plus productif. Le travailleur ne choisit pas l'objet qu'il va produire et surtout, il ne le fabrique pas entièrement du début jusqu'à la fin. L'absence de rapport de finalité laisse le travailleur dans une situation de simple instrument au service d'un but qui lui échappe. [...]
[...] Souvent incompatible avec le travail, elle peut plonger l'être humain dans un profond état de désœuvrement, et aboutir par l'enfantement de parasites sociaux nuisibles à eux-mêmes. Plongés dans un état de profond ennui, et ne trouvant plus aucune réelle utilité à leur propre existence, certains Hommes en arrivent parfois à se déconnecter de la réalité. A cela en découlent, dans les plus malheureux des cas, la délinquance et le réveil d'un instinct d'autodestruction par les la prise excessive de nourriture, l'abus d'alcool ou encore la consommation de stupéfiants. [...]
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