Travail, oisiveté, vice, épanouissement, paresse, développement des capacités, Grèce antique, aliénation, progrès, moralité
Le travail est un loisir, une activité qui trouve sa fin en elle-même, le travail en dehors de lui-même. En Grèce, le travail était un loisir.
On peut alors se demander si le travail est père de toutes les vertus.
En quoi si le travail apparaît comme vertueux et source d'épanouissement humain, ne peut-il pas laisser de place à l'oisiveté qui peut apparaître positivement ?
[...] Cette oisiveté est en quelque sorte une récompense, un mérite qui nous revient. Cela est donc moral d'être oisif, en sachant qu'avant d'être oisif, il faut développer nos facultés naturelles et intellectuelles. Comme le dit cette phrase « après l'effort, le réconfort » : le travail, peu importe son degré de difficulté, est indissociable d'un loisir pour assurer à l'homme un équilibre et permet à ses idées de se diffuser. Marx et Russel : Diminution du temps de travail grâce à la technique. [...]
[...] Ne favorise pas contrairement au travail, le plein développement des capacités intellectuelles : Descartes, Marx. Grâce aux machines, davantage de travail intellectuel que physique. Melancholia. Pacemaker. Don de Prométhée, accélérateur de particules. Meilleure connaissance éléments naturels : château de Versailles Non, c'est le travail qui est un vice Notion qui varie selon les siècles Par ailleurs, la notion d'oisiveté, jugée négativement aujourd'hui, l'est très positivement par la société romaine (l'otium est l'apanage de l'homme de bien). De même en Grèce antique concernant la σχολή (scholè). [...]
[...] Donc pas pertinent, injuste de travailler autant. Selon lui, l'oisiveté doit être valorisée car selon un principe moral, c'est en consommant et en dépensant, qu'on crée de l'emploi et qu'on permet aux autres d'accéder au plaisir. Le travail peut devenir aliénant. Marx. Système capitaliste. Russel qui distinguent différentes fonctions de travailleurs Charlie Chaplin Emile Verharen Robotisation Loin d'être cause de vices, l'oisiveté permet à l'homme de s'épanouir pleinement et de gagner en liberté Permet des réflexions sur la morale, l'art : liberté politique Là où les progrès techniques ne permettent pas d'échapper à l'asservissement de l'homme au travail, l'oisiveté s'avère efficace : les activités humaines seront considérées comme telles. [...]
[...] Développe des facultés humaines complètes ; distinguer œuvre, travail, action. Dvp technique a favorisé étouffement de l'œuvre et de l'action par le travail. L'homme a accès à ses souffrances, à ses affections, desquelles ils se détournaient en travaillant En effet selon Nietzsche, travailler est un leurre pour assurer la sécurité et que personne ne se rebelle, l'homme devient inoffensif. Mais en ayant accès au loisir, l'homme devient pleinement conscient de ses choix, ses actes, cela laisse plus de place à la condition humaine. [...]
[...] L'oisiveté est-elle mère de tous les vices ? Le laboureur et ses enfants = amorce Loisir, activité qui trouve sa fin en lui-même, le travail en dehors de lui-même. En Grèce, le travail était un loisir. Le travail est-il père de toutes les vertus ? En quoi si le travail apparaît comme vertueux et source d'épanouissement humain, ne peut-il pas laisser de place à l'oisiveté qui peut apparaître positivement ? L'oisiveté est « mère de tous les vices ». Hegel : le travail rend l'Homme libère en l'éloignant de l'animalité et en le disciplinant Le travail est un devoir qui éloigne l'homme du vice, de la paresse L'oisiveté rend l'homme paresseux, et celui-ci ne trouve plus de sens à son existence Oisiveté dans le sens de répugnance au travail ne peut être toléré. [...]
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