Des œuvres jumelles dans l’ensemble des œuvres de Maïssa Bey

Résumé du document

Si la poésie traite les mots comme des objets, voire des personnages, le récit poétique, au contraire, tient ses personnages pour des mots qui riment entre eux. Ce constat de première importance impose l'optique de ce chapitre. Un aspect résultant peut-être des ressemblances phonétiques des noms; ou même du caractère spéciale des êtres. Jugés, d'emblée, comme des êtres fantomatiques, ces personnages nécessite une étude onomastique. Toutefois, l'étude de ces points nous oblige à commencer par la thématologie afin de pouvoir situer le corpus dans son contexte littéraire.

Extraits

[...] Université d'oran Es-Sania, Ce verset est le premier dans le prologue de l'évangile selon saint Jean. Dans la Bible de Jérusalem, p.1789. Comme a déjà fait BENMONSOUR. Ce vers est d'un poème intitulé Lis-moi (%B1#JFJ) publié en 1981 dans son recueil إقرأيني) publié en 1981 dans son recueil Ainsi j'écris l'histoire des femmes (هكذا أكتب تاريخ النساء) ( annexe TADIE utilise ce signe dans son ouvrage Le récit poétique. C'est un poète, dramaturge et prosateur romantiques français du XIXème siècle. [...]

[...] En vérité, cet élément se répète à travers le texte sous différents aspects. Il obsède, de ce fait, et le narrateur et le lecteur. Dans l'étude thématique du texte Au commencement était la mer , nous avons choisi de commencer par le début, à savoir le titre: cet élément qui résume et assume [ ] le roman, et en oriente la lecture. (Duchet p. 71) Il le résume en mettant en relief les thèmes principaux. N'oublions pas que pour résumer texte [ il faut s'attacher] à mettre en valeur les idées [ou les thèmes] essentielles (Louis-Marie Morfaux et Roger Provost p. [...]

[...] D(es)'œuvre jumelle(s) dans l'ensemble des œuvres de Maïssa BEY Si la poésie traite les mots comme des objets, voire des personnages, le récit poétique, au contraire, tient ses personnages pour des mots qui riment entre eux. Ce constat de première importance impose l'optique de ce chapitre. Un aspect résultant peut-être des ressemblances phonétiques des noms ; ou même du caractère spécial des êtres. Jugés, d'emblée, comme des êtres fantomatiques, ces personnages nécessitent une étude onomastique. Toutefois, l'étude de ces points nous oblige à commencer par la t'hématologie afin de pouvoir situer le corpus dans son contexte littéraire. [...]

[...] Et qui dit deux romans en communication, dite des points communs entre ces deux. Parmi les points de convergences que nous avons relevés, les prénoms des deux protagonistes. Nadia et Aida sont des noms qui ont, à une lettre près, les mêmes lettres. Aida c'est l'anagramme de Nadia. Pis encore, avec Nadia et Aida, on peut construire un ambigramme. Figure 2 :L'ambigramme des deux noms propres. Lisez ces deux mots de gauche à droit ou de droite à gauche. Vous obtiendrez la même lecture. [...]

[...] et sent de tout la tristesse secrète ; Puisque l'espoir serein dans mon âme est vaincu ; Puisqu'en cette saison des parfums et des roses, Ô ma fille ! j'aspire à l'ombre où tu reposes, Puisque mon coeur est mort, j'ai bien assez vécu. Je n'ai pas refusé ma tâche sur la terre. Mon sillon ? Le voilà. Ma gerbe ? La voici. J'ai vécu souriant, toujours plus adouci Debout, mais incliné du côté du mystère. J'ai fait ce que j'ai pu ; j'ai servi, j'ai veillé Et j'ai vu bien souvent qu'on riait de ma peine. [...]