L'art contemporain, aujourd'hui laisse souvent entendre de l'incompréhension de la part des spectateurs et même de l'insatisfaction. En effet sont considérer comme œuvres d'art beaucoup d'œuvres qui sont de simples objets, sans réels intérêts artistiques et qui ne sont pas forcément très beaux. Par exemple au musée de Grenoble, avec White Five Part Modular Piece de Sol LeWitt, qui est cinq cubes organisés en de multiples combinaisons. Mais pourtant cela est qualifié d'œuvre d'art. Pour débuter notre étude, il semble important de différencier une œuvre qui est un objet physique, d'une œuvre d'art qui a pour visée de représenter par des formes et par des organisations d'éléments une vision réelle ou abstraite de l'univers qui entoure l'artiste. Longtemps l'art désignait une technique et un savoir-faire, celui de l'artisan en vue de produire des objets, cependant depuis la Renaissance, l'art relève de l'artiste et de son idée, c'est une création unique et depuis le XVIIIème siècles, l'art relève de l'esthétique. La notion de beauté, le beau, varie suivant les individus et le temps, cependant on peut la définir comme quelque chose qui procure chez le spectateur un sentiment de satisfaction ou une sensation de plaisir. Aujourd'hui l'art englobe la sculpture, la peinture, la musique, la danse, la littérature, le cinéma… Etant donné que l'art relève de l'esthétique, on pourrait donc qualifier une œuvre, d'œuvre d'art, seulement si elle est belle. Pourtant n'y a-t-il pas plus que la beauté qui fait une œuvre d'art ? Il parait difficile de cantonner l'art seulement avec la notion du beau, c'est donc que cela est plus, quelque chose qui relèverait du travail de l'artiste, de sa volonté d'agir sur le spectateur. C'est à cela que nous allons répondre à travers cette étude. Pour cela, dans une première partie nous supposerons que oui, une œuvre d'art se doit belle sinon elle ne peut atteindre ce statut, et dans une seconde partie, nous étudierons le fait que non, et nous chercherons ce qu'il peut y avoir d'autre que la beauté pour constituer une œuvre d'art.
[...] Cela relève d'une volonté de l'artiste, par cette œuvre il fait passer ses idées. On remarque donc que la beauté n'est pas la seule et unique constituante d'une œuvre d'art, que les conditions dans lesquelles elle a été créée participent à son statut d'œuvre d'art mais aussi par ce qu'à travers elle l'auteur transmet aux spectateurs. Pour conclure cette étude, une œuvre d'art ne doit pas être belle pour en être une, la beauté n'est qu'une caractéristique de l'art car trop subjective. [...]
[...] En effet il ne parait pas possible qu'une œuvre d'art soit belle aux yeux de tous, de plus on ne peut pas prendre en compte que sa beauté, au départ c'est une idée qui, à force de travail et de recherches, devient une œuvre d'art. Une œuvre d'art peut ne pas être belle, mais son travail, la recherche de sa composition, avec des techniques nouvelles et complexes, font qu'une œuvre devient une œuvre d'art. Par exemple, avec le tableau de Matisse, Intérieur aux aubergines, n'est pas une œuvre belle, qui procure aux premiers regards une sensation de satisfaction et de plaisir. [...]
[...] Il reste des œuvres d'art reconnues que beaucoup ne trouvent pas belles. Ce qui donne à une œuvre le statut d'œuvre d'art est le travail de l'artiste, ses recherches dans sa représentation, les techniques utilisées plus ou moins révolutionnaires et novatrices et ce qu'il a voulu transmettre aux spectateurs. Pour apprécier pleinement une œuvre d'art, à mon goût, il faut non seulement voir l'œuvre mais aussi connaître son contexte et ses méthodes de création et les intentions de l'artiste. [...]
[...] Il parait difficile de cantonner l'art seulement à la notion du beau, c'est donc que cela est plus, quelque chose qui relèverait du travail de l'artiste, de sa volonté d'agir sur le spectateur. C'est à cela que nous allons répondre à travers cette étude. Pour cela, dans une première partie nous supposerons que oui, une œuvre d'art se doit d'être belle sinon elle ne peut atteindre ce statut, et dans une seconde partie, nous étudierons le fait que non, et nous chercherons ce qu'il peut y avoir d'autre que la beauté pour constituer une œuvre d'art. Une œuvre d'art, dans la pensée universelle, est faite par sa beauté. [...]
[...] L'homme doit-il trouver une œuvre belle, pour qu'elle soit une œuvre d'art ? Il semble que non, car ce qui fait la beauté de quelque chose et avant tout propre à chaque individu. La beauté est un jugement propre à chacun, Kant dit sans relation au sentiment du sujet la beauté n'est rien en soi la beauté n'est donc pas le fait que l'objet soit beau mais le jugement que l'individu y porte. Le fait que quelqu'un trouve une œuvre belle ne signifie pas que cette beauté sera universelle, de plus cette vision du beau ne traversera pas forcément toutes les époques. [...]
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