Cette expression est extraite de deux jurisprudences d'un texte évoquant la loi du talion (1730 BC) : le Code d'Hammourabi, trouvé dans le royaume de Babylone. Cette loi autorise la vengeance à la condition que la vengeance soit égale au crime initial. Il faut donc qu'il y ait la notion d'égalité entre les deux actes. Mais peut-on accepter l'exécution d'un crime sous prétexte qu'il a été commis avant ? Faut-il pour l'homme, comme réparation, avoir le droit de se venger ? La vengeance est-elle constructrice ou destructrice ? Faut-il rechercher la vengeance ?
Pour répondre à ceci, nous verrons dans une première partie que la vengeance est destructrice, cependant nous étudierons ensuite les limites de cette vision de la vengeance car en effet si on ne se venge jamais, alors on subit et devient hétéronome. Enfin, nous essaierons de construire une notion autour de la notion de justice et de vengeance pour voir si une personne victime d'un acte peut quand même avoir réparation pour réhabiliter cette expression qu'est : œil pour œil, dent pour dent.
[...] Ainsi, Daniel Boone, élu juge par ses concitoyens, prononçait des peines de réparation centrées sur les victimes et non sur le malfaiteur : celui qui avait blessé un cheval se voyait condamné à tirer la charrue à sa place jusqu'à ce que la bête en soit à nouveau capable. Dans le dernier exemple, une autre notion est remarquable et essentielle, le juge n'est pas la victime, il faut en effet instaurer un organisme impartial au dessus des hommes et de leurs passions. Cet organisme c'est la justice. [...]
[...] Enfin, nous essaierons de construire une notion autour de la notion de justice et de vengeance pour voir si une personne victime d'un acte peut quand même avoir réparation pour réhabiliter cette expression qu'est : œil pour œil, dent pour dent. I. La vengeance n'est pas une solution La vengeance est utilisée en premier lieu car la perte d'un objet, être, membre nous rend triste, pour compenser cette tristesse, on veut s'attaquer à celui à qui revient la faute de la perte. [...]
[...] On peut alors se demander si la non-violence n'est pas alors l'acceptation de la violence, du crime commis, la soumission. Or, la soumission ne mène à rien, elle mène à la non-vie et à l'hétéronomie. Sortir de cette soumission est essentiel car le fait de ne jamais répondre ne procure pas de résultat. On peut pour illustrer ceci penser à l'exemple des moins birmans qui ont fait des marches pour protester contre le pouvoir mais qui se sont quand même fait écraser par celui-ci. [...]
[...] Et moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Au contraire, si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l'autre. Intervient ici alors la notion de pardon, le pardon serait plus fort que la vengeance. La non-violence étant en effet une forme positive d'action pour réussir à s'affirmer La vengeance n'est donc pas bénéfique, en effet, la vengeance est source de vengeance, c'est un cercle vicieux qui n'a jamais de fin. La vengeance peut donc être vue comme inutile car amenant à la vengeance elle-même donc à la fin serait destructrice si on applique celle-ci à l'infini. [...]
[...] Œil pour œil, dent pour dent Cette expression est extraite de deux jurisprudences d'un texte évoquant la loi du talion (1730 BC) : le Code d'Hammourabi, trouvé dans le royaume de Babylone. Cette loi autorise la vengeance à la condition que la vengeance soit égale au crime initial. Il faut donc qu'il y ait la notion d'égalité entre les deux actes. Mais peut-on accepter l'exécution d'un crime sous prétexte qu'il a été commis avant ? Faut-il pour l'homme, comme réparation, avoir le droit de se venger ? La vengeance est-elle constructrice ou destructrice ? Faut-il rechercher la vengeance ? [...]
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