La liberté est une notion omniprésente contemporainement. Être libre, ce n'est pas mener une vie sans contraintes, c'est imposer à soi-même ses propres contraintes. La définition de la liberté initialise déjà le développement du sujet. Par ailleurs, ne rencontrer aucun obstacle, serait ne faire face à aucune opposition : une absence totale de contrainte. Peut-on mener une vie sans contraintes ? Les contraintes semblent inévitables dans la vie quotidienne (...)
[...] En opposition Stirner propose une liberté totale que si elle vécue sans contrainte, mais peut-on parler de liberté quand la mort est omniprésente? De plus Stirner oublie un élément essentiel qui est : Les besoins naturels de l'homme nécessaire à sa survie. Donc être libre c'est s'imposer ses propres contraintes. Par ailleurs, pouvons-nous parler de liberté en se référant au monde qui nous entoure, soit prendre conscience de ce monde, si nous ne développons pas l'idée de conscience ? La conscience est elle lacunaire ? Sommes-nous libre en tant que sujet ? [...]
[...] En conséquence l'Etat est une fiction pour avancer l'idée d'individualisme. La théorie de Stirner est fondée sur l'anarchisme ; un développement basé sur la disparition totale de l'état civil. L'état de nature est le seul moyen d'accéder à la liberté, il y a une absence totale de contrainte. Aucun obstacle ne nous fait face. Le monde est un objet de jouissance dont je dois profiter. Tout objet ou toute chose dont je souhaite jouir, je dois me l'approprier. Rien ne doit entraver la possibilité, le droit que je m'approprie un élément de mon environnement. [...]
[...] En effet si l'homme fonde l'histoire, l'histoire fonde également l'homme. Cependant l'Etat ne doit pas s'occuper du bonheur de l'individu car celui- ci est lié à la sphère privée. En effet l'Etat a pour rôle de faire respecter les lois, de défendre la notion de justice or celle-ci n'apparaît que si son contraire est vécue : l'injustice. En appréhendant cette notion l'Etat va privilégier l'homme en tant qu'individu et non comme citoyen appartenant à une sphère publique. Ainsi si l'Etat devient le garant exclusif de la justice et des lois, l'homme perd donc de sa liberté individuelle d'où l'ambiguïté et la complexité de l'instauration de l'Etat et de ces lois. [...]
[...] Malgré cela nous nous considérons libre par ailleurs. La liberté existerait donc sous plusieurs formes. Ainsi en premier lieu nous développerons la notion de liberté individuelle et le rejet de l'Etat et en second lieu nous analyserons les raisons qui justifieraient le passage de l'état de nature à l'état civil et enfin ses conséquences. La liberté individuelle est une chose acquise lorsque l'homme se trouve à l'état de nature. Celui-ci est ce qui resterait si l'état civil était complètement défait. [...]
[...] L'Humanité est une notion abstraite qui englobe l'ensemble des hommes. De part sa globalité elle ne cherche qu'à s'étendre, elle ne sert en conséquence qu'elle-même. Servir la cause de l'Humanité, ne peut amener à un progrès pour l'individu. L'Humanité est alors à son tour égoïste. Donc comme ces principes sont égoïstes et qu'ils ne peuvent servir une cause étrangère à eux-mêmes, alors la seule cause que je dois défendre est Ma cause Défendre sa cause c'est accéder à son maximum d'être, c'est une cause nécessaire et suffisante pour accéder à la liberté individuelle. [...]
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