Denis Gabor a un jour dit que « l'avenir ne peut être prédit, mais les avenirs peuvent être inventés ». Depuis la découverte du feu jusqu'à l'industrie nucléaire, l'avenir a toujours été un sujet de craintes dans le sens où à chacune de ces avancées technologiques et scientifiques, l'Homme a dû faire face aussi bien aux bienfaits de ces découvertes qu'à leurs entraves. L'avenir n'étant pas par définition connu, puisque non survenu, il est tout à fait difficile de l'assimiler au réel et il peut mettre en jeu un principe de dégradation et de mort inquiétantes. Devons-nous sérieusement nous inquiéter pour l'avenir ? (...)
[...] Il semblerait que même les écrits religieux ne nous rassurent guère sur le futur puisqu'ils prédisent tous la fin du monde, l'extinction de l'espèce humaine et la destruction de l'univers. Dans nos sociétés actuelles, même notre avenir professionnel est incertain. Le marché du travail étant en crise, nous craignons tous pour notre sécurité financière et notre carrière. Aucun élément aujourd'hui, en effet, ne nous pousse à avoir confiance en l'avenir. D'autre part, les menaces ne sont pas seulement humaines mais aussi environnementales. [...]
[...] L'avenir doit-il être un sujet de crainte ? Denis Gabor a un jour dit que l'avenir ne peut être prédit, mais les avenirs peuvent être inventés Depuis la découverte du feu jusqu'à l'industrie nucléaire, l'avenir a toujours été un sujet de craintes dans le sens où à chacune de ces avancées technologiques et scientifiques, l'Homme a dû faire face aussi bien aux bienfaits de ces découvertes qu'à leurs entraves. L'avenir n'étant pas par définition connu, puisque non survenu, il est tout à fait difficile de l'assimiler au réel et il peut mettre en jeu un principe de dégradation et de mort inquiétantes. [...]
[...] Enfin, nous verrons que la crainte de l'avenir est nécessaire à l'Homme. D'un point de vue purement personnel, l'avenir peut représenter une source de crainte dans le sens où l'Homme redoute sa mort qui est malheureusement inévitable pour lui. Il est alors tout à fait légitime pour nous de craindre l'avenir, en prenant en compte que jour après jour, notre fin approche et que nous n'avons aucun contrôle ni aucun pouvoir pour y remédier. D'un point de vue plus collectif, et surtout à notre époque, il semblerait que l'avenir ne soit plus source de promesses comme il l'était naguère. [...]
[...] Nous avons donc vu que l'avenir peut être une source d'inquiétude dans le sens où dans nos sociétés actuelles et suite à l'évolution fulgurante de nos connaissances et découvertes scientifiques, ces mêmes progrès qui nous font avancer sont aussi une source de danger non négligeable. Mais l'avenir peut aussi être envisagé avec plus de confiance en exerçant simplement notre liberté et en considérant que nous n'avons parfois nul contrôle sur le futur à l'échelle planétaire. Enfin, l'avenir doit être envisagé avec crainte afin de nous éviter de terribles erreurs parfois irréversibles. [...]
[...] Philosophiquement, craindre l'avenir peut entraîner une privation d'être. En effet, toujours agir en conséquence d'un avenir contingent (qui peut être et ne pas être) afin de le protéger en quelque sorte au détriment de notre vie présente nous empêche d'exercer pleinement notre liberté. Nous vivons toujours alors dans l'optique d'un si qui contrôle complètement nos actes et nous empêche d'agir librement, notre essence étant partagée entre le désir d'agir sans penser aux conséquences et la peur des conséquences liées à nos actes. [...]
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