Loi, peur, sanction, société, liberté, désobéissance civile, Platon, Socrate, Hobbes, Henry David Thoreau, Rousseau
La peur est une émotion intense ressentie en présence d'une menace ou d'un danger potentiel. Dans le contexte de l'obéissance aux lois, la peur peut être perçue comme une motivation pour respecter les règles établies afin d'éviter les conséquences négatives, telles que les sanctions légales, sociales ou morales qui s'imposeront à nous. Les lois sont des règles formelles établies par une autorité législative et gouvernementale, et qui s'appliquent à tous les membres d'une même société. Elles sont destinées à contrôler les comportements individuels et collectifs, et à garantir le bon fonctionnement de la société. Donc la question est de savoir si les individus obéissent aux lois seulement par peur.
[...] Avec ce récit on en conclu qu'on ne ferait donc le bien que par souci du regard des autres et par peur des représailles si on fait le mal. Les individus craignent d'être stigmatisés ou marginalisés en ayant une « étiquette » pour le reste de leur existence s'ils ne respectent pas les normes sociales établies, ce qui les incite à suivre les règles pour éviter le jugement de la société. Par exemple une célébrité très médiatisée sait que ses actions sont scrutées en permanence par le public et les médias. [...]
[...] En se soumettant au souverain, les individus trouvent une alternative à la peur comme motivation principale de leur obéissance. En conclusion, l'obéissance aux lois n'est pas uniquement motivée par la peur des conséquences, mais découle également d'autres facteurs, tels que la conscience individuelle, la perception de la justice et le consentement mutuel à un contrat social. Bien que la peur puisse jouer un rôle important en dissuadant les individus de transgresser les lois, elle n'est pas le seul moteur de leur obéissance. [...]
[...] En respectant les règles et les lois nous faisons des actions légales donc justes. En outre, la peur du rejet ou de l'isolement social peut également motiver l'obéissance aux lois. Par exemple dans le livre II de la République Platon fait référence à la fable de l'anneau de Gygès. Dans ce livre on nous raconte l'histoire d'un berger ayant découvert une bague magique permettant de rendre invisible celui qui la porte aux yeux de tous. En profiter pour commettre l'injustice, semble plus avantageux que la justice pour celui qui peut la commettre impunément. [...]
[...] En complétant par la théorie de Jean Jacques Rousseau nous allons voir que la peur n'est pas le seul moteur de notre obéissance. On obéit généralement aux lois et pour certain car nous sommes en accord avec celle-ci elles nous paraissent juste donc on les applique. Et il est vrai que vivre sous un État ne requiert ni de soumission totale, no de perte de notre liberté car l'obéissance à l'État et ses lois demeure dans tous les cas une obéissance à nous-mêmes. [...]
[...] Cette perspective dissuasive pousse les conducteurs à respecter les limites de vitesse et les règles de conduite pour éviter des sanctions financières et les possibilités liés à la perte de leur permis de conduire. La peur est également liée à l'instinct de préservation. Les individus ont peur des conséquences négatives qui pourraient découler de la désobéissance aux lois, telles que la perte de biens ou la sécurité personnelle. Par conséquent, ils choisissent d'obéir aux lois pour se protéger et garantir leur bien-être. [...]
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