La liberté est une notion très difficile à définir, mais recherchée par tout homme, dans le monde entier. L'homme a fait de la liberté une quête de chaque jour, tout comme le bonheur ou l'amour. C'est un concept abstrait qui ne peut s'acheter au détour d'une rue, il faut l'obtenir, la mériter. Ce n'est pas une notion innée, mais qui au contraire s'acquiert. L'obéissance est une chose à laquelle l'homme est confronté tous les jours. C'est une chose concrète, qui prend beaucoup de formes différentes. Les hommes obéissent tous les jours, mais ne le savent pas forcément. On a souvent du mal à associer liberté et obéissance, cependant peut on être libre si on n'obéit pas ? La liberté ramène-t-elle toujours à l'obéissance ? Peut-on être libre si on désobéit ? Les idées de liberté et d'obéissance sont-elles dissociables l'une de l'autre ? (...)
[...] Il n'a plus aucun point de repère, plus de limites. Il est comme un animal. En effet, les animaux n'ont aucune règle à laquelle obéir. C'est donc leur instinct qui prend le dessus sur la morale. La seule règle est celle de la loi du plus fort. C'est aussi ce qu'il se passe avec l'homme. Sans règles, il est perdu, et son instinct reprend alors le dessus sur la réalité, il redevient animal. L'homme a besoin d'obéir. Certaines règles ne sont pas comprises pas les hommes. [...]
[...] et dans ce cas ils préfèrent concevoir leurs règles eux-mêmes plutôt que d'entrer dans un moule préconçu pour tout le monde. Il se sentent libres de répondre de leurs actes comme ils le souhaitent, sans avoir à rendre des comptes. Ils ne se sentent pas inférieurs ou soumis, sans nul besoin d'obéissance. Obéir à des choses imposées, et à toutes sortes de règles fait entrer les hommes dans un rang serré où toute liberté semble impossible et hors d'atteinte. Dans certaines situations, la réponse à l'obéissance peut prendre une tournure dangereuse et dramatique. [...]
[...] Dans ce cas alors, on peut décider de ne pas obéir, en faisant appel à sa liberté. Cependant, il arrive souvent que l'on se sente menacé. On peut alors céder, contre notre volonté, pour les règles que l'on avait réfutées en premier lieu. Ici, il n'y a aucune trace de liberté, puisque c'est la peur qui a pris les commandes. L'obéissance peut donc être néfaste, car attachée à de mauvaises règles, que ce soit avec ou sans problème de menace. [...]
[...] On peut prendre ici l'exemple des résistants, au cours de la seconde guerre mondiale. Le régime étant en vigueur à cette époque ne leur plaisait pas, ils faisaient donc tout selon leurs propres règles, afin de le renverser. Ils courraient après leur liberté, pensant la trouver au cours de leurs différentes actions pour défendre leur pays. Mais ils n'étaient pas libres. Une énorme pression pesait sur eux, et ils devaient toujours se cacher pour ne pas être privés de libertés. [...]
[...] Pour obéir à quelqu'un, ou quelque chose sans se sentir soumis ou inférieur, il faut que l'on ait le choix. On devrait toujours avoir le choix des règles qui nous entourent. Ainsi, si l'on participe au bon fonctionnement et à la création de différentes limites, il devient alors plus facile d'y accéder, et surtout d'y obéir. En effet, si on est d'accord avec les règles, il n'y a plus aucune raison que l'on s'y oppose. On a alors accès à la liberté, puisqu'on est libre d'obéir ou non. C'est ce modèle que suit la démocratie. [...]
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