Liberté, obéir, désobéissance civile, Aristote, désir, obéissance, conformisme social, conscience, Seconde Guerre Mondiale, justice, juif, Eischman à Jérusalem, Hannah Arendt, manque de pensée, Pensées, contrainte, Léviathan, esprit critique
Un des désirs des êtres humains est d'être libre, le fait, pour notre volonté d'être dégagée de toute contrainte, d'agir comme bon nous semble. Or, l'Homme est par nature un animal politique, d'après Aristote, et social : depuis notre naissance, on obéit à nous-mêmes, nos parents, nos professeurs, notre médecin, nos supérieurs, à la loi d'un État comme à la loi de la gravité... En obéissant, on accepte de se soumettre à une certaine volonté, par obligation ou par contrainte. Ainsi, obéir est-ce renoncer à sa liberté ? En effet, cette question pose des difficultés, car au premier abord, il peut sembler que l'obéissance et la liberté soient contradictoires dans leurs définitions. Comment l'obéissance pourrait-elle nous permettre d'assurer nos libertés ? Renoncer à sa liberté, c'est abandonner volontairement celle-ci, or nous recherchons en tant qu'homme la liberté, donc pourquoi obéirait-on si cela nous retire nos libertés ?
[...] Cependant, certains nazis étaient contre cette vision immorale, mais ils obéissaient à cette vision en s'y obligeant, en renonçant à leur liberté, car elles venaient d'une autorité perçue comme légitime et qu'il est difficile d'affronter la pression sociale. Par ce conformisme social mis en place, certains obéissent alors aveuglément, sans prendre conscience d'être libre de désobéir, de remettre en cause leurs actes, sans se rendre compte que ceux-ci n'étaient pas justes envers l'humanité. Ce manque de recul sur une situation pousse des personnes à se soumettre à des règles immorales. Mais peut-on vraiment reprocher à Eischman d'avoir obéit à des actes immoraux ? Non, car nous-mêmes nous ne saurions comment nous aurions réagi dans sa situation. [...]
[...] Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ? Un des désirs des êtres humains est d'être libre, le fait pour notre volonté d'être dégagée de toute contrainte, d'agir comme bon nous semble. Or l'Homme est par nature un animal politique, d'après Aristote, et social : depuis notre naissance, on obéit à nous-même, nos parents, nos professeurs, notre médecin, nos supérieurs, à la loi d'un État comme à la loi de la gravité En obéissant, on accepte de se soumettre à une certaine volonté, par obligation ou par contrainte. [...]
[...] On peut tomber dans un excès d'obéissance ce qui peut amener à de l'obéissance aveugle, en ne remettant plus en cause la légitimité de l'autorité à laquelle on obéit, et ainsi renoncer au droit qu'on a de désobéir. De l'autre côté, lorsqu'une autorité n'est plus jugée comme légitime et s'il n'y a pas d'entente entre l'autorité et la personne qui remet en cause l'autorité, la personne n'obéit plus par obligation mais peut être contrainte d'obéir, sa liberté ne serait plus assurée. Obéir serait renoncer à sa liberté. [...]
[...] Par ailleurs, on obéit ainsi à nous-même car les lois prescrites sont l'expression de notre conception d'une justice idéale. Le but de ce contrat est d'obéir pour la sécurité de tous et la liberté de chacun. Le contrat social est donc une conception de la légitimité en droit à une certaine époque. Ce contrat social sert ainsi de base pour les fondements d'un État, à savoir sa justification en droit, afin de proclamer des lois en accord avec ce contrat, pour s'assurer de l'obéissance de leur population. [...]
[...] On peut également renoncer à sa liberté si on obéit à un conformisme social par obligation ce qui peut nous mener à de l'obéissance aveugle envers une autorité. Néanmoins, l'obéissance permet d'affirmer nos libertés, si on obéit par obligation envers une autorité perçue comme légitime à nos yeux. Il faut alors faire attention à parfois remettre en cause la légitimité d'obéissance d'une autorité. Sinon, l'obéissance peut ne plus assurer notre liberté. Ainsi, il faut savoir se servir de son esprit critique et de sa raison afin d'essayer de trouver une conception de la légitimité toujours plus juste pour le bien de notre liberté et comprendre pourquoi nous obéissons. [...]
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