Dans notre quotidien, nous faisons face à des situations où nous devons obéir à nos parents, ou encore à nos supérieurs… Quand nous leur obéissons, on a bien une certaine impression de perdre notre liberté vu que nous n'agissons pas à notre guise mais au contraire, nous nous soumettons à la volonté de quelqu'un d'autre. L'obéissance suppose donc un état de contrainte, parfois de soumission, et dans certains cas d'aliénation. En revanche, ce qui est contraint altère à la liberté. Dans son acception courante, la liberté est la faculté d'agir selon notre volonté en fonction des moyens dont nous disposons sans être entravés par le pouvoir d'autrui. Est donc libre celui qui décide et fait ce qu'il lui plaît, sans être contraint par une pression extérieure.
[...] En d'autre terme, obéir est-ce renoncer à sa liberté ? Tout d'abord, obéir c'est renoncé à sa liberté ; En effet, quand nous nous soumettons à la volonté de quelqu'un c'est que nous lui confions notre capacité de choisir. C'est ainsi que nous échangeons notre liberté contre la volonté générale d'être assuré et sécurisé. Nos premiers signes d'obéissance sont survenus dès notre enfance. L'autorité parentale est le premier acte culturel qui touche le nourrisson, contraignant une faculté naturelle dont il fait depuis peu l'usage : il doit obéir pour son bien. [...]
[...] Pour l'écrivait Rousseau, renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme Ainsi, pour nous libérer, nous n'avons pas besoin d'un miracle ; il suffit juste d'utiliser habilement les lois de la nature et par des techniques efficaces, de transformer les obstacles en moyens. Dans l'un de ses Propos, Alain nous invite à méditer sur l'exemple admirable du navire à voiles qui louvoie. Les vents sont contraires et pourtant, cheminant en zigzag, le voilier avance. [...]
[...] Si l'on fait partie d'un groupe, d'une équipe cela implique que nous acceptons toutes les décisions qui a était choisit par la majorité même si nous ne faisons pas partie de cette majorité. Accepter de former une équipe c'est s'engager à respecter les règles et les lois de celle-ci. Ne pas obéir aux règles morales serait immoral d'autant plus qu'elles permettent la démocratie et la liberté du groupe. La démocratie permet de concilier la vertu d'obéissance et l'affirmation de la liberté. [...]
[...] La liberté est une transposition en acte de la volonté : c'est pouvoir faire ce que l'on veut tandis qu'obéir c'est accepter la contrainte. L'obéissance aux lois c'est l'acceptation de la "civilisation" ou société, nous sommes libre de nous soumettre, il s'agit donc d'un choix personnel. Dans ce cas l'obéissance ne réduit pas notre liberté. D'après le Contrat social de Rousseau l'homme n'obéit qu'à lui-même en obéissant à la volonté générale : chacun conserve à la fois sa liberté, puisqu'il choisit à bon gré d'obéir à sa volonté générale, et son égalité puisque chacun y participe. [...]
[...] Obéir, est-ce renoncer à sa liberté? Dans notre quotidien, nous faisons face à des situations où nous devons obéir à nos parents, ou encore à nos supérieurs Quand nous leur obéissons, on a bien une certaine impression de perdre notre liberté vu que nous n'agissons pas à notre guise mais au contraire, nous nous soumettons à la volonté de quelqu'un d'autre. L'obéissance suppose donc un état de contrainte, parfois de soumission, et dans certains cas d'aliénation. En revanche, ce qui est contraint altère à la liberté. [...]
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