Dans cette dissertation complète et entièrement rédigée, nous allons nous interroger de la façon suivante : "Vivons-nous tous dans le même monde ?"
Il n'y a à proprement parler de monde que centré sur un sujet qui en fait l'expérience, parce que toute relation à l'autre suppose un décentrement. Or dire que le monde est produit dans une manière d'y vivre n'est-ce pas mettre en péril la possibilité de penser un idéal de justice commun à tous et chacun ? Nous verrons que si nous vivons tous dans le même monde, celui-ci sera toujours pour chacun différent et étranger. Puis nous nous demanderons quels sont les outils nécessaires afin d'élaborer un idéal de justice.
[...] Or si la justice est le produit d'un individu rationnel, Rawls ne veut pas réduire les principes de justice à l'intérêt de quelques uns. « Une conception de la justice ne peut être déduite de prémisses ou de conditions préalables évidentes, s'appliquant aux principes eux-mêmes, au contraire, sa justification vient de ce que de multiples points de vue s'y trouvent mutuellement renforcés, de ce que tous les éléments s'y ajustent en une seule vision cohérente. » Ainsi, la production d'un idéal de justice serait le produit de la variabilité des points de vue, qui sont autant de perspectives productrices d'un monde en commun. [...]
[...] Nous vivons dans le même monde, mais il sera toujours pour chacun de nous, différent et étranger. Comment alors devons nous construire notre idéal commun de Justice et étranger. une deuxième partie qui ferait globalement un constat de ce monde- En quoi sera t il différent et étranger pour chacun de nous ? quels outils pour construire cet idéal de Justice commun à tous? Introduction. La vie en commun repose sur l'idée que le monde dans lequel nous vivons nous est commun à tous. [...]
[...] Or s'il n'y a de lois universelles que sur fond de subjectivité, si comme Kant le précise plus loin « l'entendement, loin de tirer ses lois priori) de la nature, les lui prescrit au contraire », ne doit-on pas conclure que le monde serait la production du sujet lui-même ? Nos expériences ne seraient-elles que la projection des structures de notre subjectivité ? Le sujet dont traite Kant n'est pas le moi privé et socialisé, il s'agit d'un sujet dit transcendantal, qui néglige les différences subjectives. [...]
[...] Or, vivons-nous tous dans le même monde ? Dans son roman Auto da-fé, Elias Canetti met en doute une telle affirmation. Sous la forme d'un roman chorale qui multiplie les points de vue et perceptives sur le monde, l'auteur montre que si ces personnages vivent dans le même univers, échangent les uns avec les autres, chacun se fait une idée bien différente de la réalité. Ainsi lorsque Kien et Thérèse discutent du million à hériter, chacun s'approprie l'héritage que l'autre suppose faire sur la mort du premier. [...]
[...] Il précise que ces protestations ne concernent pas seulement la préservation des conditions de vie des peuples indigènes. Elles vise aussi la conservation d'un lac, d'une montagne, d'une rivière, d'une grotte, d'un versant, autant d'éléments non humains mis en péril par les compagnies minières et qui jouent un rôle essentiel dans le monde andin indigène. Or ces revendications n'ont rien à voir avec un projet de préservation de l'environnement. Pour ces peuples, les éléments non-humain s'identifient à peu près à nos sites sacrés, si ce n'est que le rapport qu'ils entretiennent avec les humains est proprement vital. [...]
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