Le fait de vouloir savoir qui l'on est reste la quête absolue que l'homme recherche et veut atteindre. Qui peut être mieux placé que le sujet lui-même pour vouloir et arriver à se connaître parfaitement, à analyser ce qu'il peut ressentir, éprouver... ? Personne ne peut penser se mettre à la place du sujet qui souhaiterait savoir qui il est et ainsi pouvoir dire qu'il le connaît finalement mieux que lui-même se connaît.
Mais la connaissance de soi par le sujet lui-même peut amener au narcissisme puisque les rapports avec autrui sont inexistants. Nous pouvons donc penser que notre rapport à nous-mêmes est erroné et subjectif, si aucun recul n'est opéré pour pouvoir nous juger objectivement (...)
[...] Son exemple de la honte illustre son argumentation. Pour lui, le sentiment de honte que nous éprouvons n'est présent à nous et en nous, parce que selon nous, la vulgarité dans laquelle autrui nous perçoit, ne correspond en rien à notre nous ou moi propre. Ainsi nous jugeons de nos qualités et de notre vulgarité, de façon autonome et individuelle. Ce discernement est établi par nous-mêmes, et nous sommes capables de savoir qui l'on est. Cette idée est commune à Descartes, dans Discours de la méthode. [...]
[...] En effet, Socrate conseille trois façon différentes pour arriver à nous connaître nous même. D'une part en opérant un dédoublement de l'intérieur de soi, mais également et surtout en nous regardant dans les yeux d'autrui, ou encre (et dernière méthode) de nous tourner vers notre intellect ou Dieu. Ceci st très important pour comprendre a une position souvent beaucoup plus objective que nous sur nous même. Mais autrui a également un deuxième rôle, celui d'aide. En effet, dans le mythe de Narcisse, celui-ci qui ne prenait jamais en compte autrui et qui n'avait aucun lien avec lui, fut conduit à tomber amoureux de sa propre image et ainsi mourir de chagrin. [...]
[...] La question : Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis engage donc les manières de ma connaître moi-même de façon objective (avec le dédoublement, le cogito, la sagesse) mais engage surtout la question du rôle d'autrui et de mon rapport à lui ; en effet, celui-ci est constitutif de moi-même, il est une aide, un guide. Il st donc possible sans aide de savoir qui je suis, étant moi-même sujet, il s'agira de travailler sur ma propre perception de moi-même et de me mettre moi-même à la place d'autrui. [...]
[...] L'homme peut également arriver à se connaître en pratiquant la philosophie et pouvoir ainsi acquérir une certaine sagesse. Il peut ainsi méditer sur son corps, sur ses idées mais également sur ses désirs, comme nous l'explique Epicure dans La Lettre à Ménécée. Cette sagesse correspond à une sorte de questionnement intérieur qui nous permet de connaître notre corps mais également et en particulier notre âme et notre pensée. Ce qui rejoint en ce point la méthode du doute de Descartes et le cogito. [...]
[...] Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ? Le fait de vouloir savoir qui l'on est reste la quête absolue que l'homme recherche et veut atteindre. Qui peut être mieux placé que le sujet lui-même pour vouloir et arriver à se connaître parfaitement, à analyser ce qu'il peut ressentir, éprouver Personne ne peut penser se mettre à la place du sujet qui souhaiterai savoir qui il est et ainsi pouvoir dire qu'il le connaît finalement mieux que lui-même se connaît. [...]
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