La notion de substance chez Aristote, Aristote, philosophie, corporelle, immatérielle, vivant, corps, âme
Selon Aristote, le sens du concept de substance présuppose essentiellement deux implications : d'une part, du point de vue logique, c'est-ce qui est dans une proposition ne peut se trouver qu'en position de sujet ; et d'autre part, du point de vue ontologique, c'est ce qui peut varier et se modifier tout en demeurant le même à travers ses changements.
[...] Les deux composantes de ces substances ne peuvent pas exister séparément En ce qui concerne le monde des vivants on préfèrera utiliser les termes âme et corps. L'âme étant la forme d'un corps naturel ayant la vie en puissance et le corps désignant la matière organisée par l'âme et qui ne devient qu'un corps qu'en vertu de cette organisation: le corps est formé par l'âme qui l'informe en tant qu'elle l'informe et aussi longtemps qu'elle l'informe. L'âme conformément à la structure hylémorphique des substances corporelles est indissociable de la matière, donc en dehors de cette dernière elle n'a qu'une existence logique et non réelle (bémol intellect agent) Les substances immatérielles (Dieu): premier moteur immobile du monde physique auquel Aristote lui reconnaît plusieurs caractéristiques: Son éternité car le mouvement qu'il suscite est éternel, Son caractère inétendu et donc incorporel car seuls les corps sont étendus or les corps sont constitué de matière et donc sont en proie au mouvement) elle est la cause finale des choses physiques attirées par son absolue perfection. [...]
[...] Ce premier moteur constitue ce dieu aimable pour tous les êtres mais cet amour est unilatéral et non réciproque car il ne saurait être attiré par ce qui lui est inférieur. Donc il est absolument autosuffisant et autarcique. Et à ce titre, il jouit d'une totale impassibilité mais étant donné que la puissance lui est étrangère il sera toujours en acte. La seule activité qui soit digne de lui est la pensée dont l'objet ne peut être que lui-même (il se pense à lui-même). Le Dieu d'Aristote ignore donc tout de nôtre monde et de ce qui n'est pas lui. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture