La notion de communication au point de vue philosophique

Résumé du document

Le mot « communication » vient du latin « communicatio » de « communicare » « être en relation avec », « mettre en commun ».
Au sens large, il s'agit du fait d'être en relation avec quelqu'un (par exemple au téléphone). Au sens strict, il s'agit de la transmission d'informations (par exemple la communication animale) ou de signaux (exemple, la communication entre les cellules dans un organisme vivant). Au point de vue sociologique, la communication est un ensemble de procédés et de moyens techniques permettant les échanges d'information et le dialogue (communication médiatique). Elle est également un ensemble d'échanges sociaux, sous leurs formes les plus diverses (communication de biens, mais aussi de personnes).

La notion de communication recouvre les différentes formes de l'échange social. Désignant le plus souvent l'acte de transmettre et d'échanger des signes et des messages, elle peut renvoyer aux formes les plus variées de circulation de biens ou même de personnes. Dans son acceptation la plus large, la communication peut alors se confondre avec l'ensemble des activités de la vie sociale. En outre, le concept recouvre les divers phénomènes de transmission et d'échanges de signaux dans tout le monde vivant. Au XXe siècle, le terme est utilisé pour désigner plus particulièrement les nouvelles techniques de diffusion de masse de l'information (presse, radio, câble, satellites) ainsi que le cinéma et la télévision. Les médias sont les réseaux de transmission des messages omniprésents de nos sociétés industrialisées. Le journal télévisé est l'une des illustrations des caractéristiques de ce phénomène.

Extraits

[...] Leurs relations posent de multiples problèmes. Mais, l'homme sauvage parle comme l'homme policé, en ce sens qu'ils mettent tous deux en œuvre dans leur parole une même faculté, ce que révèle la possibilité globale de la traduction de toute langue humaine en une autre. L'homme rend par un signe extérieur ce qui se passe au-dedans de lui ; il communique sa pensée par sa parole : ce signe est commun à toute l'espèce humaine ; l'homme sauvage parle comme l'homme policé et tous deux parlent naturellement, et parle pour se faire entendre ; aucun des animaux n'a ce signe de la pensée, ce n'est pas comme on le croit communément, faute d'organes ; la langue du singe a paru aux anatomistes aussi parfaite que celle de l'homme ; le singe parlerait donc, s'il pensait ; si l'ordre de ses pensées avait quelque chose de commun avec les nôtres, il parlerait notre langue, et, en supposant qu'il n'eût que des pensées de singes, il parlerait aux autres singes ; mais on ne les a jamais vu s'entretenir ou discourir ensemble ; ils n'ont donc pas même un ordre, une suite de pensées à leur façon, bien loin d'en avoir de semblables aux nôtres ; il ne se passe à l'intérieur rien de suivi, rien d'ordonné, puisqu'ils n'expriment rien par des signes combinés et arrangés ; ils n'ont donc pas la pensée, même au plus petit degré. [...]

[...] Dans son acceptation la plus large, la communication peut alors se confondre avec l'ensemble des activités de la vie sociale. En outre, le concept recouvre les divers phénomènes de transmission et d'échanges de signaux dans tout le monde vivant. Au XXe siècle, le terme est utilisé pour désigner plus particulièrement les nouvelles techniques de diffusion de masse de l'information (presse, radio, câble, satellites) ainsi que le cinéma et la télévision. Les médias sont les réseaux de transmission des messages omniprésents de nos sociétés industrialisées. [...]

[...] Elle a une nature symbolique (pour Saussure, un symbole est une chose double faite du rapprochement de deux termes elle est organisée en système 3. elle a une fonction de relation, il s'agit de se faire entendre c'est-à-dire comprendre. Ces trois propriétés sont les conditions de la signification : pour qu'un système quelconque signifie, il faut que ses éléments aient un caractère double, qu'ils soient susceptibles d'être organisés en fonction de ce qu'ils ont à signifier, et que la signification soit reçue comme telle par au moins un interprétant. [...]

[...] Au sens strict, il s'agit de la transmission d'informations (par exemple la communication animale) ou de signaux (exemple, la communication entre les cellules dans un organisme vivant). Au point de vue sociologique, la communication est un ensemble de procédés et de moyens techniques permettant les échanges d'information et le dialogue (communication médiatique). Elle est également un ensemble d'échanges sociaux, sous leurs formes les plus diverses (communication de biens, mais aussi de personnes). Communication et échanges La notion de communication recouvre les différentes formes de l'échange social. [...]

[...] L'éthique communicationnelle A partir des années 70, les travaux d'Habermas et Karl-Otto Apel, se rejoignent dans une philosophie pragmatique du langage, inspirée partiellement par la tradition analytique. Cette conception nouvelle met en avant le caractère essentiel de la communication définie comme la relation intersubjective qu'instaurent des sujets capables de parler et d'agir lorsqu'ils s'entendent entre eux sur quelque chose (Karl-Otto Appel). Etant donné que toute communication, expliquent-ils, présente nécessairement un fondement rationnel (il explique le désir de dialoguer, l'effort pour argumenter, donc la reconnaissance de la raison de son interlocuteur), il doit être possible de fonder une éthique sur ce type de considérations. [...]