Humain, trop humain est une oeuvre du philosophe allemand Friedrich Nietzsche dont le premier tome fut publié en 1878. Cet ouvrage, dédié au philosophe français Voltaire, marque une rupture dans la vie du philosophe allemand, qui a rédigé Humain, trop humain presque aveugle, et subissant des crises de paralysie.
Le titre de cet ouvrage s'explique selon son auteur par le fait que la philosophie historique conduit à « revoir les prétentions des valeurs humaines, trop humaines. » (...)
[...] Nietzsche oppose donc ici sa thèse à la thèse socialiste, notamment défendue par Kant. Il explique le monde capitaliste par le contexte historique, et avance qu'il est impossible de changer brutalement le fonctionnement de la société. Il est alors intéressant de s'interroger sur le sens que Nietzche donne au terme justice S'agit-il de donner à chacun ce qu'il mérite, ou bien de rechercher le profit et privatiser les moyens de production? [...]
[...] EXPLICATION DE TEXTE Humain, trop humain est une oeuvre du philosophe allemand Friedrich Nietzsche dont le premier tome fut publié en 1878. Cet ouvrage, dédié au philosophe français Voltaire, marque une rupture dans la vie du philosophe allemand, qui a rédigé Humain, trop humain presque aveugle, et subissant des crises de paralysie. Le titre de cet ouvrage s'explique selon son auteur par le fait que la philosophie historique conduit à revoir les prétentions des valeurs humaines, trop humaines. L'un des paragraphes de cet ouvrage, intitulé Possession et justice attaque violemment le socialisme et tente de répondre à la question du partage de la propriété, injuste selon les socialistes Après avoir mis en avant la thèse socialiste sur le partage de la propriété, le philosophe allemand fait part de sa propre thèse en faisant référence à l'histoire du partage de la propriété. [...]
[...] Les socialistes, critiqués par Nietzsche, ne voient qu'un détail. Toute le passé de l'ancienne civilisation est fondé sur la violence, l'esclavage, la tromperie, l'erreur Le philosophe allemand entend ici que les socialistes ne voient que le fait que le passé de l'ensemble des connaissances, des idées et des moeurs des pays civilisés a pour fondement la force non contenue, la domination sur les autres, l'abus de la confiance et une opinion fausse. Nietzche s'oppose à cette théorie socialiste en avançant que les héritiers de toutes ces situations comme lui, concrétisent de ce passé tout entier ils ne peuvent s'en désolidariser par décret, ni même se permettre d'en distraire une seule parcelle En d'autres termes, Nietzsche fait selon lui partie de ceux qui sont appelés à recueillir la succession de la civilisation évoquée auparavant, s'unit aux autres héritiers de ce passé dans toute son étendue. [...]
[...] Ces derniers ne valent pas plus que ceux qui ont la propriété, et ils ne jouissent d'aucun avantage concernant les moeurs, parce que ceux qui leur ont précédé ont été propriétaires, bien que leurs descendants en fassent la critique. Enfin, Nietzche évoque le fait que le partage de la propriété n'est pas nouveau et violent il s'agit en réalité selon lui de changements progressifs qui font besoin à Nietzsche et aux siens, c'est chez tous la justice qui doit grandir et esprit de violence s'affaiblir Cela signifie que la division des bien n'est ni récente, ni impétueuse, mais elle fait l'objet de modifications qui se développent par degrés et que sont nécessaires. [...]
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