Nietzsche, Thalès, Anaximandre, Anaximène, philosophe, philosophie de la vie, antiquité grecque, théoriciens, discipline intellectuelle, réflexion originale, doxa, gai savoir, Zarathoustra, philologue
Parler de Nietzsche, c'est évoquer une histoire d'amour particulière, vu le détour que connaît la marche normale de la perspective de son héros. Nietzsche, avant d'être un philosophe, amoureux de la sagesse, est un philologue, dont l'attachement effectif aux textes littéraires -lui servant de support pour l'étude de la langue- semble être affectif. C'est un amoureux de la littérature, auquel l'écriture littéraire rend le service d'en faire un penseur à style d'écriture hybride, fait d'un mélange exquis de poésie et de rigueur.
[...] Effectivement, pourquoi philosopher ? Héritée de l'antiquité grecque, la philosophie est cette discipline intellectuelle dont les précurseurs premiers sont les trois philosophes de Milet appelés également les philosophes de la nature, à savoir Thalès, Anaximandre et Anaximène (VIe siècle avant J.C). Lesquels théoriciens entendent restructurer la pensée humaine et la refonder sur de nouveaux principes, s'inspirant plus de la logique et de la science objective que des explications mythologiques et superstitieuses du monde collectif. Ainsi, c'est en libérateurs de la pensée que les philosophes de Milet s'érigent dans leur temps et leur société, et Nietzsche de suivre leurs pas. [...]
[...] Dans cette optique, la peur de la mort se présente comme un catalyseur de la vie. C'est pour pouvoir vivre convenablement et gaiement que Nietzsche s'efforce de philosopher pour créer sa propre logique de la vie, lui qui exprime son malaise d'écrire dans une langue, pendant que ses usagers se désintéressent de la philosophie et de toute réflexion originale, s'opposant à la doxa. Conclusion La présente réflexion sur Nietzsche n'est nullement un éloge de ses déclarations extrémistes, qui dévoilent sa faiblesse et sa précarité plus qu'elles n'expriment sa force ou son désir insatiable d'être volonté de puissance. [...]
[...] Un aspect que notre penseur avoue dans la préface à la seconde édition du Gai Savoir en ces termes : « Peut-être faut-il à ce livre plus qu'une unique préface ; et encore demeurait-il toujours, en fin de compte, un doute quant à la possibilité que quelqu'un, sans avoir vécu quelque chose de semblable, se familiarise avec l'expérience vécue de ce livre grâce à des préfaces ». Une telle assertion témoigne du souci didactique de Nietzsche, veillant en pédagogue à la passation sure et fluide du savoir. Ainsi, loin d'agir en je- m'en-foutiste à l'égard du lecteur, Nietzsche part à sa rencontre. [...]
[...] Nietzsche, un philosophe malgré lui I. Nietzsche, un philologue avant d'être philosophe Parler de Nietzsche, c'est évoquer une histoire d'amour particulière, vu le détour que connaît la marche normale de la perspective de son héros. Nietzsche, avant d'être un philosophe, amoureux de la sagesse, est un philologue, dont l'attachement effectif aux textes littéraires -lui servant de support pour l'étude de la langue- semble être affectif. C'est un amoureux de la littérature, auquel l'écriture littéraire rend le service d'en faire un penseur à style d'écriture hybride, fait d'un mélange exquis de poésie et de rigueur. [...]
[...] Il s'agit en effet d'un état. Ainsi, on parlerait en termes d'« être » au lieu d'« avoir ». Ainsi, être volonté de puissance selon Nietzsche est une nécessité pour pouvoir passer de l'état d'attachement misérable à la vie à celui de bien vivre. Être volonté de puissance, c'est être porté constamment au-delà de soi et de ses propres limites, et tenter sans répits le dépassement de soi. Laquelle tendance selon Nietzsche n'est absolument pas un luxe superflu, mais plutôt une condition en dehors de laquelle l'homme cheminera impérativement vers son déclin, sa fin. [...]
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