Commentaire philosophique entièrement rédigé d'un texte de Nietzsche tiré d'Aurore écrit en 1880. Cette dissertation traite du thème du travail en philosophie. Document idéal pour réaliser une dissertation sur le texte ou pour réviser la matière dans le cadre du baccalauréat. Document de 2000 mots environ au format Word.
[...] Or, ce que Nietzsche nous montre ici, c'est que le travail, souvent dur et pénible aliène l'homme. Ainsi, le travail empêcherait l'être humain de s'épanouir et de vivre une vie d'homme. En effet, l'homme n'est plus considéré comme tel, mais au contraire comme un esclave, comme une chose, c'est-à-dire comme un moyen. En quoi le travail aliène-t-il l'homme, et de quoi le prive-t-il ? Comment les hommes sont-ils incités à travailler ? Afin de pousser l'homme à travailler davantage et dans de meilleures conditions, certains font des discours dans lesquels sont vantés les bienfaits du travail. [...]
[...] Pour quelle raison le travail a-t-il un rôle si important ? Pourquoi est-il nécessaire au bon fonctionnement de la communauté ? Le travail, au sens de la poiesis c'est-à-dire un travail qui relève plus de la contrainte que du plaisir et de la liberté, tel que le définissait Aristote, est une garantie. En effet, celui-ci est garant de l'ordre établi. Il est la meilleure des polices : une institution créée afin de dissuader les hommes à porter atteinte à l'ordre établi, un moyen de surveiller et discipliner les individus. [...]
[...] Ainsi, le travail révèle sa liberté. En travaillant, l'homme produit une œuvre qui révèle sa liberté, ou tout au moins, un désir de liberté. Il a en effet déjà pris conscience qu'il pourrait être libre. De ce fait, le travail rend l'homme maître des choses et de lui-même, il permet à ses capacités de s'exprimer. Il permet à l'homme d'agir donc d'être libre. Mais en réalité, ce n'est pas le travail en lui-même qui est aliénant, mais plutôt les façons dont il est organisé. [...]
[...] Profit étant synonyme aujourd'hui d'argent, le travail s'effectue et est encouragé au nom du capitalisme. L'argent est devenu une finalité, et n'est plus un moyen de produire plus. De plus, l'ouvrier étant devenue un moyen, un automate sans raison dans une société ou l'homme est continuellement poussé à travailler, la sécurité est assurée. L' homme étant usé et sans raison à cause d'un travail laborieux est aliéné et par la même, celui-ci se voit contraint d'agir dans et selon la communauté, la société. D'où le travail comme garant de la sécurité. [...]
[...] L'homme ne doit pas agir en tant qu'individu individium car en agissant ainsi, il est une menace pour la communauté entière. En fait, ces discours sur les vertus du travail dissimulent une certaine crainte des actes personnels, individuels. L'homme, et surtout le travailleur devrait toujours agir dans et selon la communauté. Quels dangers ces actes individuels représentent-ils ? Ils mettent tous les fondements, l'établissement de la communauté en péril. En effet, la communauté, c'est l'association, l'union des hommes qui ont la volonté de mieux satisfaire leurs besoins. [...]
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