N. dénonce la critique non remise en cause de nos valeurs morale héritées de la tradition judéo-chrétienne, la référence est ici la généalogie de la morale, elle explique comment les valeurs judéo-chrétiennes effectuent un renversement complet entre le bien et le mal : la richesse, le pouvoir, la beauté, l'intelligence sont des péchés.
La laideur, la bêtise,... sont des garanties du salut (...)
[...] Ainsi, à la question, ai-je conscience de ce que je suis réellement ? Nietzsche répond et affirme que nous n'avons conscience que de l'image préconçue et généralisée que les autres nous renvoient, que nous ne sommes que des modèles d'un moule de l'homme idéal crée par les puissants, plus ou moins appliqué selon les hommes, mais appliqué de toutes les manières. Le refus de ces opinions préconçues, de ces valeurs générales communes à tous, pourrait entraîner un rejet de la part de la société pour celui ou celle qui s'individualiserait vraiment. [...]
[...] II) La conséquence de ce dernier III) A qui profite cette fiction VI) Pourquoi l'homme accepte une telle image de soi L'égoïsme, caractère propre à l'homme qui consiste à tout ramener à son profit, apparaît chez Nietzsche comme un paradoxe extrême. En effet, si les hommes revendiquent ou reconnaissent cet égoïsme, ils ne font pourtant rien pour lui, pour leur égo, mais pour ce que Nietzsche appelle, le fantôme d'égo Autrement dit, les hommes n'agissent en rien pour eux-mêmes, pour leur véritable nature, mais bien pour l'image qu'ils ont d'eux même, pour une apparence d'eux-mêmes mais sont cependant persuadé d'agir pour leur ego, alors qu'ils n'entretiennent au fond que ce que Nietzsche appelle leur fantôme d'ego Il s'agit donc de nous interroger sur la provenance de cette image, de ce reflet fictif qui masque le modèle original. [...]
[...] Mon commentaire Introduction L'homme se prétend volontiers "maître de lui comme de l'univers" parce qu'il aurait le privilège non seulement d'être bien informé de ce qui l'entoure, mais aussi de savoir immédiatement ce qui se passe autour de lui, grâce a sa conscience. Pour N., il est victime d'une double illusion puisque contrairement à se qu'il croit penser, ses actes et ses représentations ne proviennent pas de lui, mais plutôt d'un esprit de "troupeau". En effet, comme l'affirme N., l'homme revendique son caractère égoïste, qui consiste à tout ramener à lui-même, mais il ne fait cependant rien pour lui-même mais plutôt pour son "fantôme d'égo". Problématique En quoi un individu n'agit pas selon sa propre conscience mais selon un phénomène collectif ? [...]
[...] dénonce la critique non remise en cause de nos valeurs morale héritées de la tradition judéo-chrétienne, la référence est ici la généalogie de la morale, elle explique comment les valeurs judéo-chrétiennes effectuent un renversement complet entre le bien et le mal : la richesse, le pouvoir, la beauté, l'intelligence sont des péchés. La laideur, la bêtise sont des garanties du salut. N. ne se présente jamais comme un pur rationaliste donnant au contraire une place prépondérante à l'art. Le discours de l'opinion finit par produire une impression de réalité. [...]
[...] ] et d'appréciations de valeurs arbitraires et pour ainsi dire poétiques, [ . triste monde de fantasme qui sait pourtant se donner une apparence si objective. Nous entrons donc, en croyant à cette image de nous même que nous renvoie la société, dans le moule préfabriqué qui a été créé à notre intention, dans le but de nous faire accepter ce que Nietzsche appelle les valeurs arbitraires qui ne sont en fin de compte que les stéréotypes et les jugements faciles et généraux de notre société. [...]
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