Si l'on se réfère à Nietzsche, nous pouvons dire que la croyance du corps est plus fondamentale que la croyance en l'âme, pour Merleau Ponty et Husserl, le fait fondamental est la perception.
Nous allons étudier l'admiration de Nietzsche vis-à vis du corps comme sagesse, sa critique de la conscience comme phénomène secondaire, la définition du corps, le soi corporel, la pluralité de forces qui se donnent une unité, le corps comme activité inconsciente, enfin la critique du point de vue de Nietzsche (...)
[...] Supérieur à l'esprit car il renvoie à la volonté de puissance. Il y a une logique et une pensée de l'organisme. La logique du corps est supérieure à celle de la pensée. Le corps est une sagesse pratique. Il interprète; On la retrouve d'une manière moins métaphysique chez Merl eau Ponty. Dire que le corps est une sagesse, c'est reconnaître qu'il y a dans la perception un savoir latent, une organisation spontanée. Critique de la conscience comme phénomène secondaire Il y a un sophisme dans le cogito; Si on le réduit à sa plus simple expression, quelque chose pense, et je crois que c'est moi qui pense. [...]
[...] La nostalgie du corps au sens Nietzschéen est une nostalgie de nature pure, non viciée de la socialité. Quoique Nietzsche déteste Rousseau, c'est du rousseauisme. La pensée classique du corps avait exclu la notion de corps pour des raisons épistémologiques, ce n'est pas facile à connaître, et non pour des raisons morales. Primat du corps sur la conscience : La conscience supporte la subjectivité toute entière. La conscience est modeste par rapport aux pulsions corporelles qui sont une inconscience, une multiplicité de forces vivantes. [...]
[...] Nous pouvons distinguer deux types de forces, la volonté de puissance active et la volonté de puissance réactive, le corps peut faire des valeurs qui font vivre le corps; Le soi corporel souffle au moi des idées et des émotions. Critiques Le soi corporel : le soi corporel chez Nietzsche est fermé à toutes les influences extérieures sinon celles de la vie elle-même. Il est semblable à une monade. C'est une philosophie comme le dit Heidegger de la subjectivité élargie le plus possible au corps, par opposition à Hegel qui pose un savoir absolu de l'esprit. [...]
[...] Il s'interroge sur la signification de la vie, sur l'organisme vivant. En participant à la nature, il est le corps qui y vit;Il est le corps pour l'âme, non le fondamental. L'essence de toute chose naturelle est la volonté de puissance; le corps n'est pas le sujet le plus fondamental sinon pour les hommes. Pour interpréter un idéal, valeur, conduite, pensée, il est nécessaire de se demander qui est affirmateur. On ne trouve les valeurs qu'en tant qu'elles appartiennent à notre force. [...]
[...] Nous pouvons souligner l'ignorance dans laquelle on maintient la conscience. Le moi n'est pas l'auteur de ses propres pensées, elles s'imposent affirme Nietzsche dans Par delà le bien et le mal. A l'origine, la pensée vient à moi; La conscience n'est pas une substance elle n'a pas d'initiative. Il y a une relation d'être au monde qui implique une réciprocité entre ces deux termes. L'homme est la vie toute entière et non le résultat. Toute énergie qui travaille à travers nous et le monde est volonté. [...]
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