Le monde est dirigé par une forme de providence, ce qui donne un sens au monde. Cela ne veut pas dire que l'on peut tout expliquer, mais que l'on a confiance en la providence pour le sens de la vie ce qui inclut la notion de mystère car on ne connaît pas le sens de la vie.
Berdiaev se distingue de la pensée religieuse contemporaine car dans celle-ci la foi est une référence à un code dogmatique. Or chez Berdiaev le plus important dans la foi est l'expérience intérieure et personnelle (...)
[...] Les mots chez Berdiaev n'ont pas toujours le même sens que celui communément accepté, ainsi le mot Révolution n'as pas de sens politique de plus elle est pour lui bourgeoise, ce qui va à l'encontre de la pensée commune héritière de Marx qui oppose révolution et Bourgeoisie. Il en est de même du mot aliénation qui pour lui marque l'absence de lien avec Dieu. Le communisme se comprend ainsi comme du communautarisme. De fait les premiers chrétiens pratiquaient une forme de communisme dans le sens du partage et de l'entraide. [...]
[...] Pour lui aussi on va vivre spontanément au stade du petit MOI (avoir et pouvoir). Le MOI existentiel marque déjà une ouverture sur les autres, mais qui peut être motivé par un retour sur des intérêts personnels. Pour atteindre le 3eme état de profondeur il faut un séisme intérieur pour accueillir la dimension divine, ainsi tout être serait ouvert lorsqu'il atteint ce stade. Les modalités de ce passage sont propres à chacun et c'est la que l'on voit l'importance de l'expérience personnelle et intérieure. [...]
[...] J-Y Leloup Introduction aux vrais philosophes. Berdiaev oppose aussi Espoir et Espérance. Pour comprendre on peut regarder l'œuvre de Bernanos : l'homme a des espoirs premiers (objets matériels, femmes, pouvoirs) tel qu'il fonctionne sans Dieu ; cela conduit au désespoir que ce soit intellectuellement ou existentiellement. Ceci étant ce désespoir mène à l'espérance car il permet de voir une réalité divine. Il utilise deux termes Déité et humano-divinité, chaque homme est appelé à devenir Dieu, à savoir s'oublié pour faire naitre la divinité en lui. [...]
[...] Attardons nous sur le cas du péché originel. Pour Pascal l'homme a été crée bon puis s'est détérioré après le péché originel, ce qui fait que pour lui l'homme est à la fois grand et petit , ce qui est paradoxal et du coup l'homme ne peut pas se définir lui-même et la raison ne peut pas rendre compte de l'homme. Ainsi la grandeur de l'homme est ce qui reste de l'état premier de bonté et la petitesse est le résultat de la détérioration. [...]
[...] une pensée agnostique ou athée. Tout est dirigé par le hasard ou par la nécessité, ce qui évacue totalement la notion de Dieu, soit dans le cadre agnostique ou l'auteur ne se prononce pas sur ce sujet ou alors dans le cadre athée ou l'auteur nie l'existence de Dieu La pensée de Berdiaev la liberté L'homme est capable de transcender les contingences ce qui débouche sur la liberté. la foi. Le monde est dirigé par une forme de providence, ce qui donne un sens au monde. [...]
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