Dissertation de philosophie entièrement rédigée traitant la question : pour quelles raisons devrait-on respecter la nature ?
[...] On a pu montrer que si le tiers monde accédait à ce mode de vie, ce serait en fait la fin de la Nature et de l'humanité. Selon le calcul, si l'Inde et la Chine consommaient autant de papier qu'un occidental, tous les arbres de la Terre disparaîtraient en un an! La plus grande partie de la déforestation s'est produite depuis 1950. A cette époque, il était facile de se procurer des machines comme les tronçonneuses pour couper le bois. [...]
[...] La personne, expression de la véritable nature de l'homme, exige au contraire le respect, sentiment de la grandeur de l'homme et de l'humanité parce que l'homme est capable d'agir selon la morale en lui. Que m'apprend donc la morale minimale à savoir la morale du citoyen ? La morale civique m'apprend que je dois respecter autrui, que si j'ai des droits, j'ai aussi des devoirs et que droit et devoir sont ensemble fondés sur l'éminente dignité de la personne humaine. Les choses ont un prix, les personnes une dignité. [...]
[...] De quelles façons pourrait-on alors respecter la nature? Il semblerait qu'aujourd'hui, l'homme doit faire face à un choix : soit l'homme respecte la Nature et il y a un avenir pour l'humanité, soit il ne respecte pas la Nature et il n'y a pas d'avenir du tout. Les catastrophes écologiques mettent en valeur cette évidence. Dès lors, il devient indispensable de changer notre relation avec la Nature. Il est ainsi possible de partir d'une comparaison. Au XVIIème siècle la philosophie politique a inventé le modèle du contrat social pour fixer les limites de la conduite morale régissant les rapports entre citoyens d'un même Etat. [...]
[...] Respecte-t-on alors la Nature à sa juste valeur ? Claude Lévi-Strauss dans Structures élémentaires de la parenté semble penser le contraire. En effet, il remarque que d'un côté nous entourons d'une véritable vénération certaines synthèses les œuvres des grands artistes : peintres, sculpteurs, musiciens. Nous construisons des musées qui sont un peu l'équivalent des temples d'autres sociétés, pour les y recueillir, et il nous apparaîtrait comme un désastre, une catastrophe universelle, que toute l'œuvre de Rembrandt ou de Michel-Ange fût anéantie Mais de l'autre, que faisons nous des chefs d'œuvre de la Nature ? [...]
[...] Il semblerait donc que nous aurions besoin d'une révolution de la conscience. Il est urgent que notre regard sur la nature se modifie du tout au tout, que nous cessions de penser nos actions de manière fragmentaire, pour les voir de manière globale. [...]
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